Lors de la cérémonie de la présentation officielle du nouveau commandant du quartier général conjoint de la défense aérienne Khatam al-Anbiya, qui s’est tenue ce mardi 4 février au siège de cette instance, le général de corps d'armée Mohammad Bagheri a rappelé qu’avant la Révolution, l’industrie de la défense nationale d’Iran était largement dépendante des importations, à plus de 90 %. En revanche, grâce à la Révolution et à l’Ordre islamique, le pays produit désormais l’essentiel de ses besoins en interne et en exporte même une partie vers d’autres nations.
Le chef d’état-major des forces armées a précisé que ces dernières ont su se doter de systèmes et d’équipements modernes et avancés, en fonction des menaces potentielles et des exigences du moment, s’appuyant pour cela sur les capacités nationales et locales. Il a affirmé que les forces armées, à leur niveau maximal de préparation, ne permettront en aucun cas à leurs ennemis d’oser porter un regard hostile sur le pays.
Soulignant que le général Sabahifard entamait désormais ses fonctions avec l’aval du commandant en chef des armées, le général Bagheri a estimé que cette nomination témoigne de la confiance placée en lui et de l’attente d’un progrès décisif dans les missions du quartier général. Il a insisté sur l’importance de sécuriser l’espace aérien du pays et de faire face aux menaces potentielles, rappelant que les compétences et l’expérience du nouveau commandant constituaient un atout majeur pour mener à bien cette mission, conformément aux directives du commandement suprême, (le Leader de la RII) et de la chaîne de commandement militaire.
Le général Bagheri a également évoqué les récents événements et la situation critique au Moyen-Orient, marquée par la persistance des hostilités de l’entité sioniste et des États-Unis contre la Révolution islamique et l’Iran. Il a ainsi souligné le rôle stratégique du quartier général conjoint de la défense aérienne Khatam al-Anbiya, mission prioritaire des forces armées depuis plusieurs années. Il a insisté sur l’importance de la coordination entre les forces offensives et défensives afin d’assurer une dissuasion efficace et durable.
Enfin, il a mis en avant la nécessité de renforcer le réseau intégré de commandement et de contrôle de la défense aérienne, en fonction des menaces et des exigences contemporaines. Il a rappelé que ce quartier général, qui regroupe la défense aérienne de l’armée, le commandement de la défense aérienne des forces aérospatiales des Gardiens de la Révolution ainsi que d’autres composantes défensives du pays, a réussi à établir un commandement unifié, garantissant une surveillance rapide et précise de l’espace aérien national et le rendant imperméable aux menaces ennemies.
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