La mission iranienne a précisé, vendredi, que le drone Shahed faisait partie des meilleurs types de drones au monde, soulignant ses capacités exceptionnelles en matière de détection, de surveillance et d'opérations. Elle a ajouté que ce drone était également très abordable et économique.
Elle a également souligné qu'aucune interdiction légale n'existait quant à la vente de ce drone. "Ainsi, tout pays qui s'engagerait à ne pas l'utiliser pour envahir un autre pays pourrait en faire la demande pour l'acheter", précise la mission iranienne.
Lors de la conférence CPAC de cette année, un drone iranien a été exposé dans le but de créer une campagne d'intoxication contre la République islamique d'Iran et de justifier les mesures prises contre ce qu'on appelle les « menaces iraniennes ».
Les médias américains ont prétendu que ce drone, abattu par l'armée ukrainienne, avait été transféré aux États-Unis via la coopération de l'Ukraine et de la Pologne, ainsi que de l'ONG américaine « Union Against Nuclear Iran » (UANI).
Cette ONG, dirigée par l'ex-ambassadeur des États-Unis à l'ONU, Mark Wallace, se concentre sur des activités variées contre la République islamique d'Iran.
Certaines sources américaines, ont prétendu que ce drone iranien aurait été utilisé par la Russie dans le cadre de la guerre contre l'Ukraine avant d'être transféré aux États-Unis. Le drone en question est de type kamikaze, et porte le nom de Shahed 136. On a également prétendu qu'un drone de ce type aurait été utilisé lors d'une attaque contre une base militaire américaine en Jordanie, lors de laquelle trois militaires américains ont été tués.
Des sources occidentales prétendent que la Russie, après avoir rebaptisé ce drone Shahed en Geran-2, l'utilise désormais dans le conflit ukrainien. L'Union européenne et les États-Unis avaient précédemment imposé des sanctions à Téhéran, l'accusant d'envoyer des drones à la Russie.
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