Selon l’IRNA, Kazem Gharibabadi, dans un entretien avec des journalistes dimanche 31 janvier, a expliqué certains des points les plus marquants du rapport comme suit :
"** Retrait unilatéral et illégal des États-Unis du Plan global d’action commun sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC) en mai 2018 et réimposition de sanctions levées au titre du PGAC , imposition de nouvelles sanctions sous divers prétextes et changement de leurs titres, pressions sur d'autres pays et entreprises privées pour qu’ils suivent la politique échouée de la soi-disant « pression maximale ».
** Absence de mesures appropriées de la part de l'Union européenne et des trois pays européens signataires du PGAC (France, Royaume-Uni, Allemagne) pour garantir en pratique les intérêts de l'Iran liés au pacte international, pour endiguer efficacement les sanctions américaines et en compenser les impacts par des mesures efficaces et cela malgré plus d'un an de patience stratégique et le respect de l’Iran de ses engagements, comme en témoigne l’AIEA dans ses 15 rapports consécutifs.
** Aggravation de la situation en ce qui concerne la survie de l'accord en raison du non-respect des obligations par les parties européennes, y compris dans les domaines finanicer, bancaire, d'assurance, commercial, énergétique, d'investissements, etc suite à quoi l’accord nucléaire n'a pas pu avoir les effets bénéfiques escomptés sur l'économie iranienne.
** Perturbation de l'équilibre entre les obligations liées au PGAC et entre donner et prendre, une situation qui a fourni la base juridique pour une suspension partielle ou totale des obligations de l'Iran en vertu des paragraphes 26 et 36 de l’accord multilatéral.
** Adoption d’une politique (anti-iranienne) basée sur le maximalisme, l’inaction et le non respect des engagements, le sabotage (nucléaire) et l’assassinat (la mort en martyr de l’éminent savant nucléaire et expert en défense iranien Mohsen Fakhrizadeh), ou soutenir une telle politique en observant le mutisme face aux actions destructrices, et tout cela au moment où l’Iran agissait dans le cadre du PGAC et était en pleine et transparente coopération avec l'Agence," déplore la lettre.
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