22 janv. 2022, 09:29
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Les chaleureux pourparlers sur la levée des sanctions dans le temps glacial de Vienne

Vienne (IRNA) - Les pourparlers sur la levée des sanctions se déroulent dans la capitale autrichienne qui, malgré le temps glacial et froid, pourrait à nouveau concevoir un changement significatif sur la scène internationale.

Selon l'IRNA, vingt-huit jours se sont écoulés depuis le début du huitième cycle de pourparlers, et les délégations continuent de se rendre aux hôtels Coburg et Marriott. L'hôtel Coburg accueille les réunions des délégations, et le P4+1 est en pourparlers avec les États-Unis au Marriott.

Ces deux hôtels sont situés dans l'une des rues les plus fréquentées de la ville en raison de leur emplacement en face du parc municipal de Vienne appelé Ashton Park et de sa proximité avec l'ancienne église Stephen. Bien que les foules autour des deux hôtels ne soient pas bondées ces jours-ci en raison de mesures de sécurité spéciales, la police et les journalistes circulant autour des deux hôtels avec des cartes spéciales pour les nouvelles et les photos ont attiré l'attention de quelques passants. Les piétons interrogent d'abord les journalistes sur un éventuel accord et reçoivent une réponse telle que "Nous l'espérons".

Le parc de la ville de Vienne, qui est maintenant le lieu de rencontre des délégués entre l'hôtel et leur lieu de rencontre, est toujours recouvert de neige en raison de la neige qui est tombée il y a deux jours, et les rues et les trottoirs sont glacés et glissants.

Le marché de l'information dans la tente des journalistes devant l'hôtel Coburg à côté de l'hôtel Marriott est atone ces jours-ci, avec peu de représentants des médias présents. Malgré la présence de journalistes autrichiens sur les lieux, les médias autrichiens n'ont pas rendu compte des pourparlers. Cependant, il ressort des messages Twitter des journalistes actifs sur les réseaux sociaux qu'ils suivent l'évolution à distance afin d'être présents sur place si un éventuel accord est trouvé.

Dans le silence des nouvelles de Vienne, le marché des potins dans la tente des journalistes se réchauffe de temps en temps; Des rumeurs d'une rencontre directe entre les délégations iranienne et américaine à la présence de diplomates de haut rang à Vienne, qui, selon un journaliste, pourraient jouer un rôle décisif dans le processus de négociation. Mais la grande majorité des représentants des médias estiment que malgré le silence ambiant, des développements significatifs sont peut-être en cours.

Une fois que les pays se sont mis d'accord en principe sur les bases du projet de texte, les experts s'affairent ces jours-ci à transformer les idées en mots et en phrases. Selon une source européenne informée, cela prend du temps et est fastidieux ; Mais il est nécessaire de parvenir à un accord définitif.

Les parties reconnaissent que les différences se sont quelque peu atténuées, mais que les questions clés concernant la garantie et la vérification de la levée des sanctions, qui figurent parmi les principales revendications de l'Iran dans les négociations. Elle demeure, et elle dépend des décisions politiques de Washington à cet égard.

En fait, les négociations ont atteint le col des décisions politiques des parties occidentales, et pour s'en sortir, elles ont eu recours à des délais fictifs et à des craintes de progrès dans le programme nucléaire pacifique de l'Iran.

Jeudi dernier, des représentants des trois pays européens et des États-Unis se sont rencontrés à Berlin et ont réitéré les remarques démodées, discutant de la durée limitée des pourparlers. Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a fait valoir que les pourparlers ont atteint un stade critique et qu'ils peuvent être conclus avec succès. Il a noté, cependant, que les États-Unis étaient incapables de fournir les garanties que l'Iran voulait pour la continuation du JCPOA, et que les pouvoirs du président étaient limités au gouvernement actuel.

Cette déclaration signifie que les États-Unis ne se soucient pas des résolutions du septième chapitre du Conseil de sécurité et de la Charte des Nations unies, qui sont le suprême de tous les traités internationaux, et donc la République islamique ne fait pas confiance aux promesses faites lors des négociations.

Ainsi, on peut affirmer que l'accord final dépend d'un climat de volonté de la part des États-Unis d'ouvrir la voie à un accord crédible et durable en se prononçant sur les questions en suspens et en levant les sanctions.

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