8 févr. 2022, 10:11
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Takht-Ravanchi : les sanctions unilatérales contre l'Iran sont un crime contre l'humanité

New York (IRNA) - Majid Takht-Ravanchi, ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, a déclaré que les sanctions unilatérales contre le peuple iranien, en particulier les sanctions des produits médicaux et des aides humanitaires, sont des actes criminels équivalents à des crimes contre l'humanité.

Takht-Ravanchi, ambassadeur d'Iran et représentant permanent auprès des Nations unies, a ajouté : « Comme l'a dit notre président dans son discours à la 76e session de l'Assemblée générale des Nations unies, les sanctions unilatérales contre le peuple iranien, en particulier les sanctions liées aux produits médicaux et aux articles humanitaires sont des actes criminels équivalant à un crime contre l'humanité. Les pays qui sanctionnent ne doivent pas rester impunis pour des crimes aussi odieux. »

« Une action coercitive, qu'elle prenne la forme de sanctions unilatérales ou de mesures restrictives qui ciblent la population civile dans le cadre d'une politique plus large ou systématique et causent davantage de souffrances à la population, est une violation manifeste du droit international, y compris les droits de l'homme et le droit international humanitaire (DIH). », a déclaré notre représentant permanent auprès des Nations Unies.

« De plus, les militants humanitaires ont souvent du mal à travailler dans un environnement dominé par les sanctions. Les conséquences imprévues de telles actions peuvent empêcher l'acheminement de l'aide humanitaire vers les pays où elle est le plus nécessaire et auront un effet dissuasif sur ceux qui en ont le plus besoin. », a noté ce haut diplomate iranien.

L'ambassadeur d'Iran aux Nations Unies a poursuivi en disant que si l'article 41 de la Charte des Nations Unies autorise la tenue des sanctions par le Conseil de sécurité, mais en vertu de l'article 24 de la Charte, « Dans l'accomplissement de ces devoirs, le Conseil de sécurité agit conformément aux buts et principes des Nations Unies », et donc en termes simples, le Conseil de sécurité ne va pas au-delà du droit international, et ses pouvoirs de sanctions doivent être exercés conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies.

 « Toutes les sanctions, unilatérales ou multilatérales, ont des conséquences néfastes pour les populations civiles et affectent de manière disproportionnée les enfants, les femmes, les personnes âgées, les malades et les pauvres. Les sanctions ont également de graves conséquences humaines. Dans une crise épidémique comme le Covid-19, les sanctions ont des conséquences considérables et mettent la santé et la vie des gens plus en danger que les autres.», a déclaré Takht-Ravanchi.

Le chef de la mission iranienne aux Nations Unies a souligné qu'à cet égard, l'imposition de sanctions par le Conseil de sécurité, qui équivaut à une "punition collective" et entraîne des morts et des souffrances généralisées parmi des personnes innocentes, viole la Charte des Nations Unies et échappe à l'autorité du CSNU.

« C'est une triste réalité que certains patients, y compris des enfants atteints de maladies rares, aient perdu la vie à cause des sanctions imposées contre l'importation de médicaments et de fournitures médicales., a déclaré Takht-Ravanchi.

« L'Iran subit depuis des décennies les sanctions économiques et financières les plus sévères imposées par les États-Unis, ce qui est sans précédent dans l'histoire. Ces actions illégales ont directement affecté la vie des citoyens iraniens les plus vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées et les malades. », a déclaré l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations unies.

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