Dans un tweet, Ali Shamkhani a déclaré que les États-Unis doivent décider s'ils accepteront ou refuseront les exigences d'un accord fiable et durable basé sur les principes convenus dans le PGAC.
Ses commentaires interviennent alors que l'Iran et les autres parties restantes à l'accord multilatéral de 2015 sont engagés dans des efforts diplomatiques à Vienne pour le restaurer, un pacte historique signé en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances duquel les États-Unis de Trump se retirent unilatéralement en 2018.
Face aux évolutions, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a également déclaré que Téhéran attend une « décision politique » de la partie occidentale.
« Ce qui reste en suspense à Vienne, reviennent aux questions clés. La conclusion d’un accord à Vienne nécessitent les décisions politiques de la part de la partie d’en face. Téhéran a pris ses décisions politiques il y a des années et il reste toujours à l’ordre du jour au sein du Pacte. Nous attendons de recevoir une réponse aux initiatives et propositions émises par l'Iran. Au fur et à mesure que la volonté des Américains et de la troïka européenne grandira, notre distance à un obtenir accord diminuera », a déclaré Saïd Khatibzadeh, porte-parole de la diplomatie iranienn.
Le diplomate iranien a déclaré par ailleurs qu'actuellement, il n'y a pas de blocage dans les pourparlers et que les négociations ralentiront inévitablement à mesure que des questions plus sérieuses seront discutées et que des décisions plus difficiles seront prises. Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné qu'il existe une corrélation inverse entre la volonté et la détermination de la partie occidentale et le temps nécessaire pour parvenir à un accord.
Saïd Khatibzadeh a déclaré que toutes les sanctions anti-iraniennes qui vont à l’encontre du PGAC et à la résolution 2231 qui l’endosse, doivent être levées, quelle que soit l'étiquette sous laquelle elles ont été imposées.
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