3 sept. 2022, 17:21
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PGAC : l'accord potentiel devrait avoir « aucune ambiguïté » (Téhéran)

Téhéran- IRNA- Mohammad Marandi, expert et analyste iranien des affaires politiques, a déclaré vendredi soir que les accusations fabriquées et politisées proférées par l'Agence internationale de l'énergie atomique contre Téhéran qui ont provoqué des tensions entre les deux parties devraient être définitivement résolues au Conseil des gouverneurs, avant d’indiquer qu'un éventuel accord attendu à Vienne visant à lever les sanctions et à restaurer l’accord nucléaire en agonie de 2015 ne devrait avoir « aucune ambiguïté ».

Selon l'IRNA, Marandi a déclaré dans une interview exclusive avec la chaine qatarie Al Jazeera: « Il est important pour l'Iran que l'accord éventuel ne comporte aucun point ambigu ou lacune favorisant l’occasion d’abus aux États-Unis de les exploiter à l'avenir pour le saper. »

Il a ajouté : « Tout comme dans le cas de l'accord nucléaire de 2015, où Washington a pu profiter des lacunes et des termes vagues du pacte multilatéral (endossé pourtant par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU) pendant la présidence de Barack Obama et de Donald Trump, il peut encore user et abuser des manquements et des ambiguïtés. »

« Mais cette fois l’Iran s'est rendu compte de cette question et pour développer son programme nucléaire pacifique il a saisi comment créer un cadre, et pour cette même raison, il serait difficile pour les États-Unis d'abandonner un nouvel accord », ajoute l’expert.

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