La semaine dernière, la Conférence de Bagdad s'est tenue à Amman, en Jordanie, avec la participation de Hossein Amir Abdollahian. Lors de l’évènement, le ministre iranien des Affaires étrangères a été au centre de l'attention des médias internationaux.
Car le ministre a non seulement assisté à la réunion et prononcé des discours, mais a également tenu des réunions et des négociations importantes.
Rencontre avec Borel
Lors de l'une des réunions, Amir Abdollahian s'est entretenu avec le chef du département de la politique étrangère de l'Union européenne, Joseph Borel, au cours duquel les relations internationales et bilatérales ont été discutées.
L'une des questions soulevées lors de la réunion était les pourparlers de Vienne, que les deux parties ont convenu de tenir. En effet, la veille, un responsable européen a déclaré à cette occasion qu'il n'y a pas d'alternative au JCPOA, ceux qui pensent le contraire se trompent.
Rencontre des officiels français avec Amir Abdollahian
Une autre photo montre Amir Abdollahian marchant devant et discutant avec le président français Emmanuel Macron et le chef de la politique étrangère de l'Union européenne. L'image en question montre la qualité des conversations entre eux.
Une autre photo montre également une conversation entre un ministre iranien et un homologue omanais lorsque le ministre français des Affaires étrangères s'approche d'eux.
Rétablissement des pourparlers de Vienne sur le programme nucléaire iranien Le rapprochement des autorités européennes avec l'Iran lors de la « Conférence de Bagdad 2 » est important à deux égards. Premièrement, l'Iran est un acteur incontournable et important dans la région. De plus, les processus régionaux sont impossibles sans Téhéran. Deuxièmement, les pays occidentaux ont réalisé leur échec et leur incapacité à obtenir le soutien qu'ils attendaient de l'opposition lorsque les manifestations dans le pays ont cessé. Ainsi, nous pouvons dire qu'avec la diminution du calme dans le pays, il y a un lien direct avec le renforcement de l'interaction entre l'Occident et l'Iran. Il semble donc que les autorités européennes se soient rendu compte qu'elles devaient contacter la République islamique d'Iran.
Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Iran et de l'Arabie saoudite, une autre question importante entre eux était un mémorandum sur la poursuite des négociations entre Téhéran et Riyad. Cette question a démontré l'importance de l'Iran dans la politique régionale, mais a anéanti les espoirs de ceux qui voulaient isoler l'Iran sur la scène régionale et internationale.
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