D'après l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilité, cité par la Radio Canada, 184 femmes ont été tuées l'an passé, ce qui correspond à une augmentation de 20 % par rapport à 2019.
Cela signifie qu'au moins une femme ou une fille est tuée tous les deux jours, note l'Observatoire dans son rapport, où il précise que les hommes constituent la grande majorité des accusés.
Près de 60 % des victimes ont été tuées par leur compagnon ou par un ancien partenaire, note encore l'Observatoire.
La mort d'une femme devrait être importante en soi, a déclaré Myrna Dawson, fondatrice de cet observatoire et professeure de sociologie à l'Université de Guelph.
Mais il faut également reconnaître les répercussions de ces décès sur l'entourage des victimes, a-t-elle ajouté dans un communiqué.
« Ils se répercutent pendant des décennies dans la vie de ceux qui tentent de survivre, en particulier les enfants. »
Le rapport souligne également la surreprésentation en la matière des femmes autochtones, qui constituent 36 % des victimes de féminicides et seulement 5 % de la population canadienne.
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