17 mai 2023, 13:22
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Le Mali entre l’Islam et la laïcité, entre la libération et le colonialisme 
La mosquée de Djenné au Mali, un modèle de l’architecture islamique dans les pays sahéliens. Une preuve qui rappelle l’ancienneté de la religion d’Islam dans cette région.

Téhéran (IRNA)- Le 18 juin est annoncé comme le jour du référendum sur la nouvelle Constitution au Mali. Le débat est vif chez les partisans de l’héritage colonial et les savants religieux pour choisir entre la laïcité et l’Islam.


La commission de rédaction de la nouvelle Constitution a reçu des avertissements de la Ligue des imams du Mali (LIMAMA) pour supprimer la nature laïque du futur Etat malien.

Les savants islamiques suggèrent que la prestation de serment du futur président de la République soit tenue sur le Saint Coran et la glorification du nom de Dieu dans le préambule de la nouvelle Constitution.

Déjà au Tchad, le pays voisin, les ministres passent le serment sur le livre sacré de l’Islam. Plus de 90% des Maliens sont musulmans. Les fêtes islamiques sont célébrées d’après le calendrier officiel de ce pays.

La laïcité est considérée comme un souvenir de l’ère coloniale dans les pays sahéliens. 

Selon le site Mali Actu, Mohamed Kimbiry, président du collectif des associations musulmanes du Mali, estime que « le maintien de la laïcité de l’école a conduit les générations de l’après indépendance à la promotion d’une gouvernance sans Dieu, une gouvernance athée et une aversion viscérale vis-à-vis de l’Islam. »

La Ligue des imams du Mali (Limama) et une vingtaine d’associations qui s’opposent au maintien du principe de laïcité dans le projet de nouvelle Constitution.

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