Une agression américano-britannique a visé Jabal Jida dans le district d'al-Luhayyah, dans la province côtière de Hodeidah, à l'ouest du Yémen, a rapporté l'agence de presse yéménite SABA, basée à Sanaa.
Parallèlement, le correspondant d'Al Mayadeen à Sanaa a rapporté que des vols intensifs de drones espions américains avaient été enregistrés au-dessus de Hodeidah.
Cette agression marque la troisième attaque consécutive menée par les États-Unis et le Royaume-Uni depuis vendredi à l'aube, avec des frappes visant la capitale Sanaa, Taiz, al-Hajja et Hodeidah.
Commentant les agressions précédentes, le Conseil politique suprême yéménite du gouvernement de Sanaa a déclaré que désormais « tous les intérêts américains et britanniques sont devenus des cibles légitimes pour les forces armées yéménites ».
Selon les informations des médias yéménites, de nouvelles « frappes américano-britanniques » ont été menées dimanche contre la cité portuaire de Hodeïda. La base de commandement américain (CENTCOM) a avoué que, 14 janvier, vers 16 h 45 (heure de Sanaa), les avions de chasse du régime de Washington ont réagi, à proximité de la côte d'Hodeïda, contre un missile de croisière antinavire tiré, selon eux, contre le destroyer l'USS Laboon (DDG 58) dans le sud de la mer Rouge.
Lors de la guerre contre la Libye, le même destroyer a joué un rôle destructeur contre les civils libyens en 2012. C'est l'USS Laboon qui a lancé, en avril 2018, 7 missiles contre la Syrie. Six ans plus tard, les Américains ont déployé le même destroyer contre le peuple yéménite.
Le 13 janvier, à 3 h 45 (heure de Sanaa), les forces américaines avaient mené une frappe contre un site au Yémen. Cette frappe a été menée par l'USS Carney (DDG 64) à l'aide de missiles d'attaque terrestre Tomahawk.
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