Selon Mohammad Jamshidi, la partie pakistanaise a accepté d’effectuer ses engagements dans le cadre du projet de gazoduc malgré les objections imposées par les États-Unis.
La porte-parole du ministre pakistanais des Affaires étrangères a déclaré que le cabinet du Pakistan a décidé de commencer les travaux sur 80 kilomètres de pipeline Pakistan-Iran, et c'est le début de la construction du pipeline et il est conforme avec notre engagement envers le pipeline Iran-Pakistan, rapporte Al-Waght.
Et puisque ce gazoduc est en cours de construction à l'intérieur du territoire pakistanais, nous ne pensons pas qu'il y ait de place à des objections de la part d'un tiers à ce stade", a-t-elle ajouté.
Le Pakistan déclare qu'il ne voit aucun fondement aux objections américaines à la décision d'Islamabad de reprendre les travaux sur un gazoduc qui transportera le gaz de l'Iran vers le pays, a souligné le media pakistanais.
Le projet de 7,5 milliards de dollars pour un gazoduc de 2 775 kilomètres a connu des retards répétés depuis qu'il a été conçu dans les années 1990 pour relier le champ gazier géant iranien de South Pars aux consommateurs du Pakistan et de l'Inde, pays avides d'énergie.
Muhammad Ali, ministre de l'Energie du Pakistan, avait déclaré que des travaux seraient effectués sur 80 kilomètres du pipeline situé sur le territoire pakistanais. Washington s'est opposé au projet, baptisé « pipeline de la paix », affirmant qu'il pourrait violer les sanctions illégales qu'il a imposées à Téhéran.
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