L'Occident nie aux peuples leur droit à l'autodétermination sous prétexte de lutte contre le terrorisme, selon un responsable iranien

Téhéran (IRNA)- Les Occidentaux ne devraient pas violer les droits des autres pays à l'autodétermination, s'abstenir d'interférer dans leurs affaires intérieures et ne pas donner au régime sioniste l'occasion de poursuivre sa violation du droit international, selon Seyed Ali Mousavi, directeur général du département de droit international du ministère iranien des affaires étrangères.

L'Organisation consultative juridique afro-asiatique (AALCO) est l'une des organisations internationales chargées de suivre les questions relatives aux pays en développement d'Asie et d'Afrique. Elle offre aux États membres la possibilité de discuter et d'évaluer différentes positions et théories, et de répondre aux positions qui servent les intérêts particuliers de certains pays dans le monde, a déclaré mercredi M. Mousavi aux journalistes en marge de la conférence de l'Organisation consultative juridique afro-asiatique (AALCO) à Téhéran, sous le slogan "Prévenir et combattre le terrorisme. Positions asiatiques et africaines".

Le directeur général du département du droit international du ministère iranien des affaires étrangères a estimé que malheureusement, les critères sélectifs adoptés par l'Occident, non seulement dans la phase de prévention mais aussi dans toutes les autres phases, avaient conduit à l'affaiblissement de la confiance mutuelle entre les États membres de l'Organisation des Nations unies.

Le moyen de remédier à ce manque de confiance réside dans la poursuite du dialogue, d'abord entre les pays compagnons d'Asie et d'Afrique, puis dans le transfert de la culture du dialogue dans le cadre d'une campagne cohérente aux pays occidentaux ; ainsi, nous pourrons atteindre une base et un fondement communs en termes de prévention et de lutte contre le phénomène du terrorisme, a conclu le responsable iranien.

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