Une réunion « anti-Trump et pro-Guerre » à Paris (Elysée) ?
Le couple France-Allemagne organise deux conférences une à Munich l’autre à Paris (Elysée). Mais les deux sont devenues une ambiance de bataille pour montrer les guerres économique et idéologique entre les deux côtes de l’Atlantique.
Face aux nouvelles sur les négociations Moscou-Washington sur l’Ukraine, Macron a convoqué un sommet lundi avec une dizaine de dirigeants de pays européens, de l'Union européenne (UE) et de l'OTAN.
Le ministre américain de la Défense aussi avait déjà annoncé la responsabilité des Européens pour défendre le sol européen.
Le secrétaire au Trésor de l’administration Trump à Kiev, parle d’une dette de 500 milliards de dollars après les clémences naïves de Biden face aux Ukrainiens dans le cadre de l’OTAN.
Mais, les capitales européennes sont divisées sur l’envoi des troupes vers l’Ukraine, mais tout le monde sait qu’une telle opération ne sera jamais réalisée, sauf pour installer des soldats dans une zone de séparation après la signature d’un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie.
Les visages des membres de la délégation ukrainienne autour d’un malheureux Zelensky lors de la réunion avec les Américains en marge de la Conférence de Munich, dévoilent déjà l’échec de Kiev. Alors, même les pro-Guerre ; Londres, Paris, Rome ou Stockholm et Prague, Tallinn et Vilnius n’envoient pas leurs forces sur un front déjà perdu. La Russie en est certaine.
En outre, la Conférence de Munich a été une scène pour exprimer la rupture entre l’Europe et les États-Unis. J. D. Vance parle de la liberté de l’expression et donne des leçons sur la démocratie devant les Européens.
Le vice-président américain, converti au catholicisme, prend une tonalité apostolique et évoque la foi en Dieu face aux défenseurs de la laïcité. Une guerre idéologique est déclenchée entre Washington et Bruxelles. Les partis de l’Extrême-droite sont publiquement soutenus par l’administration Trump, une manifeste ingérence américaine dans les démocraties européennes.
La guerre économique est déjà commencée. Les industries européennes sont les premiers perdants face aux politiques protectionnistes de Trump. La guerre idéologique serait un coup de grâce pour l’OTAN qui est revenue sur son état d’agonie, comme disait autrefois le président français.
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