Lors d'une conférence de presse hebdomadaire lundi, il a remercié le peuple iranien pour sa large participation aux célébrations de l’anniversaire de la Révolution islamique et à la marche du 22 Bahman (10 février dernier).
Concernant l’interdiction d’entrée des avions iraniens à l’aéroport de Beyrouth, Baghaï a déclaré que l’Iran et le Liban, forts de leurs relations historiques et de leurs intérêts communs, ne laisseront pas d’acteurs tiers nuire à leurs relations bilatérales.
En réponse aux allégations d’une médiation saoudienne entre l’Iran et les États-Unis, il a affirmé qu’il ne s’agissait que de spéculations relayées par les médias.
Au sujet des récentes exemptions de sanctions accordées par les États-Unis à l’Irak, Baghaï a insisté sur le fait que l’Iran, en tant que pays enraciné et influent en Asie de l’Ouest, s’appuie sur ses propres capacités et ses liens historiques avec ses voisins. Il a affirmé que Téhéran continuera à défendre ses intérêts nationaux et la stabilité régionale, en veillant à ce que les interventions de parties tierces ne nuisent pas aux relations de bon voisinage entre l’Iran et les pays de la région.
Quant aux allégations du conseiller américain à la sécurité nationale sur l’arrêt du programme nucléaire iranien, Baghaï a souligné que l’Iran, en tant que membre du TNP (Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires), continuera à exercer ses droits légitimes en matière nucléaire, conformément à ses engagements internationaux.
À propos des négociations entre l’Iran et l’Europe, il a précisé que des consultations sont en cours pour fixer la date et le lieu du prochain cycle de discussions.
Enfin, il a rejeté les accusations contre le Yémen, affirmant que l’instabilité régionale découle du génocide et des agressions menées par le régime sioniste. En réaction aux menaces du Premier ministre israélien de « mettre fin à l’Iran avec l’aide des États-Unis », il a déclaré que ces allégations constituent une violation flagrante de la Charte des Nations unies et a conclu en affirmant : « Ils ne peuvent absolument rien faire contre la République islamique d’Iran. »
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