14 mai 2020, 14:23
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Les États-Unis doivent arrêter leur terrorisme d'État (Téhéran)

Téhéran (IRNA)- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Mousavi, dans un tweet, a réagi à l'accusation américaine contre l'Iran de non-coopération dans la lutte contre le terrorisme, nommant les États-Unis comme le fondateur et le bailleur de fonds des groupes terroristes.

«Avec une histoire de fondation, de financement et d'armement de différents groupes terroristes, un record de terrorisme d'État et leur soutien absolu à un autre régime terroriste, les États-Unis ne sont pas un bon critère pour mesurer les efforts anti-terroristes», a tweeté jeudi le porte-parole de la diplomatie iranienne.

«Les États-Unis doivent arrêter leur terrorisme d'État», a-t-il noté.

Le département d'État américain a accusé l'Iran et quatre autres pays de ne pas coopérer avec Washington dans la lutte contre le terrorisme.

Dans un communiqué publié mercredi soir, le département d'État américain a allégué que l'Iran, la Corée du Nord, la Syrie, le Venezuela et Cuba n'avaient pas coopéré avec Washington dans la lutte contre le terrorisme en 2019 et c'est pour la même raison que les ventes et les exportations d'équipements de défense américains et les services vers ces pays sont interdits.

Sans faire référence à la présence destructrice et largement illégale des États-Unis en Asie occidentale, le Département d'État a déclaré qu'en 2019, l'Iran a aidé le Hezbollah et d'autres groupes que Washington a faussement qualifiés de terroristes. La déclaration a également décrit l'Iran comme les sponsors des groupes irakiens de Kata'ib Hezbollah, Harakat Hezbollah al-Nujaba et Asaib Ahl al-Haq, affirmant que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a joué un rôle dans la mort de citoyens américains.

C'est alors que le Commandement central américain, qui a été identifié par l'Iran comme un groupe terroriste, a assassiné le commandant anti-terroriste iranien, le général Qassem Soleimani, qui était l'ancien commandant de la Force QOds du CGRI, l'année dernière sur ordre direct du président américain Donald Trump.

Le martyre du général Soleimani a déclenché une vague de dégoût envers les États-Unis et ses troupes en Asie occidentale, en particulier en Irak, ce qui a poussé son parlement à voter pour la sortie des troupes de Washington du pays.

Les tensions entre l'Iran et les États-Unis n'ont cessé de croître après le retrait de Trump du JCPOA sur le nucléaire iranien et en particulier ces derniers mois. L'un des débats houleux entre les deux parties est le désaccord des États-Unis avec l'expiration de l'embargo sur les armes imposé par l'Iran à partir d'octobre 2020. L'Iran ne considère pas que les Américains ont le droit d'avoir un mot sur la question car les États-Unis ne sont plus membres du JCPOA.

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