Selon l’IRNA le jeudi 15 juillet, à l'occasion du sixième anniversaire de l'accord multilatéral nucléaire de 2015, le très haut diplomate autrichien, Alexander Schallenberg a fait une déclaration spéciale à l’adresse du bureau de l'IRNA à Londres, par l'intermédiaire du ministère autrichien des Affaires étrangères.
« Nous continuons de soutenir le PGAC comme l'un des éléments architecturaux les plus importants du système mondial de non-prolifération », a insisté le très haut diplomate autrichien.
« Des années ont prouvé qu'avoir un accord en demi-teinte vaut mieux que de ne pas l'avoir », a-t-il encore souligné avant d’avertir : « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir le PGAC, sinon il y aura un risque de conflit armé dans la région avec des conséquences imprévisibles pour l'Europe et l'Autriche. »
Evoquant les récents pourparlers entre les 4+1 (les 5 signataires restants de l’accord nucléaire de 2015 à savoir : Chine, Russie, France, Royaume-Uni plus Allemagne) et l'Iran sur la relance du Pacte, le ministre autrichien des Affaires étrangères a déclaré : « C'est un honneur que Vienne soit redevenue un lieu de négociations et de pourparlers (pour le PGAC).
« En tant qu'hôte des pourparlers, nous pensons que le retour des États-Unis au PGAC et sa mise en œuvre pleine et effective par toutes les parties demeure dans l'intérêt de tous », a ponctué le Chef de la diplomatie autrichienne à l’occasion de l’anniversaire de l’accord historique sur le nucléaire iranien, qui a peiné à porter ses fruits en raison des tergiversations et le retrait unilatéral des Etats-Unis et l’échec d’autres signataires à honorer leurs engagements liés au Pacte vis-à-vis de l’Iran.
« Les négociateurs sont à un moment critique et c'est peut-être notre dernière chance de sauver l'accord de Vienne », a-t-il encore prévenu avant de conclure : « l'Autriche fera tout son possible pour aider les négociateurs à parvenir à une solution mutuellement acceptable. »
Votre commentaire