Selon la source, Guterres et Amir Abdollahian qui se sont retrouvés en margé de la 76 e Assemblée générale de l’ONU, ont discuté de questions d'intérêt mutuel, dont notamment le Plan global d'action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) et les questions régionales.
Lors de la rencontre, M.Guterres a adressé ses félicitations à Amir Abdollahian pour sa nomination à la tête du Ministère iranien des Affaires étrangères.
Toujours selon l’information, lors de la réunion qui a eu lieu le jeudi 23 septembre, en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies, à New York, Amir Abdollahian s'est également entretenu avec Guterres de la coopération avec les Nations Unies et de la situation dans la région.
Se référant à la position de principe de l'ONU à savoir elle n’approuve pas le retrait américain du PGAC, Antonio Guterres a réaffirmé qu'il avait toujours soutenu l'accord nucléaire.
S’attardant sur les consultations et la coopération des Nations Unies avec l'Iran sur des questions régionales telles que le Yémen, toujours en cours, Antonio Guterres a déclaré que les Nations Unies se félicitent d'une coopération plus large avec la République islamique dans ce domaine.
Le Patron de l’ONU a qualifié de « position de principe » l’approche de l'Iran envers l'Afghanistan avant de plaider pour la formation d’un gouvernement représentatif et inclusif dans le pays afin que tous les groupes aient une voix au sein du futur gouvernement afghan.
Au cours de la réunion, Amir Abdullahian a souligné que le nouveau gouvernement iranien dirigé par Seyyed Ebrahim Raïssi, se veut « pragmatique » dans le cadre des positions de principe de la République islamique d’Iran (RII) et cherche donc un résultat tangible dans les pourparlers visant à relancer le PGAC.
Insistant sur le fait que la RII jugera le bilan des pourparlers, non d'après telle ou telle parole, mais d'après la masse des actions du partie d’en face, le Chef de la diplomatie iranienne a renchéri : « Le nouveau gouvernement en Iran est en train d’examiner le bilan des récentes négociations à Vienne. «Il ne perdra pas de temps, ni n’acceptera pas le comportement non constructif des États-Unis et ni ne retardera pas le (développement) du pays avec des promesses creuses », a-t-il poncuté.
Votre commentaire