Le haut diplomate de la République islamique d'Iran s’exprimant mardi 28 septembre à la tribune du Conseil de sécurité de l'ONU sur les évolutioins politiques et sécuritaires en Syrie a déclaré : « Grâce aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Syrie et à la coopération du gouvernement syrien, la prochaine réunion du Comité constitutionnel devrait avoir lieu prochainement. C'est un événement prometteur ».
Takht-e Ravanchi a ajouté : « Nous réitérons notre soutien aux efforts de l'Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie et à l'engagement constructif du gouvernement syrien pour faciliter les travaux de ce comité.
Il a poursuivi : « Nous encourageons également les coprésidents du comité à travailler de manière constructive dans un esprit de flexibilité et de compromis. »
« Le comité devrait poursuivre ses travaux sans l'influence d'aucune ingérence ni pression extérieure. La fixation de toute date limite factice pour la cessation de ses activités ou de toutes autres conditions et exigences similaires imposées aura un impact négatif sur les activités du Comité », a prévenu l'ambassadeur et représentant permanent de la RII auprès des Nations Unies.
Takht-e Ravanchi a ajouté : « Il faut garantir qu'il s'agit d'un processus politique qui est vraiment dirigé par la Syrie, et qui appartient à la Syrie et est facilité par les Nations Unies ».
Il a souligné : « Parallèlement aux travaux du comité, de sérieux efforts devraient être conjugués dans d'autres domaines également. Tout d'abord, l'occupation de certaines parties de la Syrie doit cesser. En conséquence, toutes les forces étrangères non invitées doivent quitter le pays sans condition préalable ni délai. »
« Le Conseil de sécurité doit également agir de manière responsable et forcer le régime israélien à mettre immédiatement fin à son agression contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie. De tels actes aventureux (commis par Israël), que nous condamnons fermement, constituent une violation flagrante du droit international et une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales », a ponctué le diplomate iranien à l’ONU.
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