Selon le Service de la presse des A.E. iraniennes, Hossein Amir-Abdollahian, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue britannique, Liz Truss, a déclaré : « La plupart des accords commerciaux entre les deux pays n'ont pas été mis en œuvre après l’accord nucléaire de 2015. Promouvoir le commerce et faciliter les échanges financiers entre les deux pays nécessite un geste et des efforts de la part de Londres ».
Rappelant l'ancienne dette britannique envers l'Iran, le très haut diplomate iranien a qualifié le remboursement de cette dette de « droit du peuple iranien » et a souligné la nécessité pour Londres de prendre des mesures immédiates pour rembourser cette dette dans les plus brefs délais.
S’agissant du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire de 2015, il a souligné que les États-Unis sont responsables de la situation actuelle avant de déplorer l’inaction complice de certaines parties signataires.
Pour sa part Liz truss a souhaité un prompt rétablissement à Hossein Amir Abdollahian avant de se dire satisfaite de l'annonce par Téhéran de la date de la Commission mixte du PGAC. Elle a également réaffirmé le sérieux des trois pays européens (Royaume-Uni, France, Allemagne) pour faire avancer les négociations.
Toujours lors de cette conversation téléphonique, certaines questions consulaires ont également été abordées.
Le Chef de la diplomatie iranienne évoque également d’autres sujets à savoir : La nécessité d'envoyer une aide humanitaire internationale au peuple en Afghanistan et l'importance de former un gouvernement inclusif dans ce pays, la situation humanitaire catastrophique au Yémen et l'importance de mettre fin au siège humanitaire qui touche le pays, l’impératif de soutenir la stabilité au Liban et la poursuite déplorable des violations des droits de l'homme à Bahreïn.
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