Suite à l'exécution massive par le gouvernement saoudien, samedi, Michelle Bachelet a déclaré que certaines des personnes exécutées ont été condamnées à mort à l'issue de procès qui n'ont pas respecté les garanties d'un procès équitable et d'une procédure régulière.
Le porte-parole du département d'État américain, Ned Price, lors d'un briefing lundi, s'est abstenu de condamner les alliés saoudiens pour les exécutions massives.
Il s'est seulement inquiété des garanties d'un procès équitable dans le royaume saoudien.
Nous continuons à soulever des inquiétudes concernant les garanties d'un procès équitable, a déclaré Price, ajoutant : «Je ne peux pas parler du moment de cette (communication), mais nous avons soulevé ces préoccupations (en matière de droits de l'homme).»
Le porte-parole a poursuivi en disant que les États-Unis continuaient de recommander à l'Arabie saoudite d'éviter les arrestations extrajudiciaires et de garantir la liberté religieuse et l'État de droit.
Le responsable américain a également affirmé que Washington avait exhorté tous les partenaires, y compris le royaume saoudien, à respecter les droits de l'homme et à poursuivre des procédures judiciaires équitables et transparentes.
Le Président iranien Ebrahim Raïssi, tout en commentant l'exécution d'innocents, a déclaré que les doubles standards des pays occidentaux, la stigmatisation politique des droits de l'homme et le silence sur les actions de ceux qui se posent en défenseurs des droits de l’homme sont « affreux ».
Il a en outre ajouté qu'il s'agit d'un signe d'exploitation politique du concept des droits de l'homme à des fins politiques et d'hypocrisie de ces pays contre les États indépendants.
L'ayatollah Raïssi a exhorté les organisations internationales, les médias indépendants et les institutions concernées à rompre leur silence.
En plus, le Centre des droits de l'homme de la République islamique d'Iran (RII) a condamné lundi dans un communiqué l'exécution de 81 personnes par l'Arabie saoudite en une journée et déclaré : « Le silence complice des organisations internationales face à cette acte est un signe d’hypocrisie en faveur d’une exploitation abusive et à des fins politiques du concept des droits de l'homme pour assurer leurs intérêts intéressés politique et contre les gouvernements indépendants. »
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, pour sa part, dans sa déclaration de dimanche, a ajouté que les récentes exécutions massives en Arabie saoudite constituent un acte inhumain en violation des principes fondamentaux des droits de l'homme et du droit international.
« Cette mesure est également contraire à tous les principes [des droits de l'homme] et aux procédures judiciaires reconnues [lorsque des condamnations à mort ont été prononcées] sans respect d'une procédure régulière », a déclaré Khatibzadeh.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a également critiqué les pays occidentaux pour l'utilisation de deux poids deux mesures dans de tels cas et l'utilisation instrumentale du concept des droits de l'homme.
Khatibzadeh a pris à partie les pays qui prétendent être des défenseurs des droits de l'homme pour leur inaction face à des mesures aussi odieuses, la décrivant comme un signe de l'hypocrisie de ces pays et de leur utilisation politisée des droits de l'homme pour atteindre leurs objectifs politiques contre des gouvernements indépendants
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