L'exécution et [le recours à] la violence débridée ne sont pas une solution aux crises autoproduites et le gouvernement saoudien ne peut pas utiliser de telles mesures pour dissimuler son désordre politique et judiciaire et réprimer les gens, a déclaré dimanche Saeed Khatibzadeh.
Le porte-parole iranien, dans sa déclaration de dimanche, a ajouté que les récentes exécutions massives en Arabie saoudite constituent un acte inhumain en violation des principes fondamentaux des droits de l'homme et du droit international.
« Cette mesure est également contraire à tous les principes [des droits de l'homme] et aux procédures judiciaires reconnues [lorsque des condamnations à mort ont été prononcées] sans respect d'une procédure régulière », a déclaré Khatibzadeh.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a également critiqué les pays occidentaux pour l'utilisation de deux poids deux mesures dans de tels cas et l'utilisation instrumentale du concept des droits de l'homme.
Khatibzadeh a pris à partie les pays qui prétendent être des défenseurs des droits de l'homme pour leur inaction face à des mesures aussi odieuses, la décrivant comme un signe de l'hypocrisie de ces pays et de leur utilisation politisée des droits de l'homme pour atteindre leurs objectifs politiques contre des gouvernements indépendants.
Votre commentaire