Ce 21 avril, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration du célèbre poète persan Saadi Shirazi, (né à Chiraz vers 1200 et mort vers 1292), un colloque en ligne a eu lieu avec la participation de nombreux iranologues et professeurs de la littérature.
Lors de l’évènement, Monsieur le Professeur Ziar, un professeur éminent de la littérature française, a indiqué que le premier ouvrage traduit du persan vers le français est une sélection du Golestân ou Empire des Roses, par André Ryer (1580-1660) comme étant le premier traducteur des œuvres de Saadi.
Dans la culture de l'orientalisme, publiée en français sous le nom de «Bibliothèque orientale» au XVIIe siècle, Saadi est mentionnée comme la reine des poètes persans et turcs, a-t-il ajouté.
André Ryer, Orientaliste et envoyé en mission diplomatique, il est également considéré comme le traducteur du premier ouvrage littéraire persan en français. Il connaissait les langues turque, persane et arabe et en tant que traducteur à la cour de Louis XIII, il a traduit un bon nombre de textes orientaux en français. Durant sa présence en Iran et en Turquie, Ryer parvient à rassembler de nombreux manuscrits turcs et persans et à les ramener en France.
Le professeur Ziar a également noté que La Fontaine est parmi les grands hommes de lettres français qui a été marqué par Saadi et dans ses œuvres, on peut retrouver la trace de ce grand poète iranien.
Bien que les Français aient initialement reconnu Saadi davantage comme un sage, l'ère romantique a rendu Saadi plus littéraire et poétique en France. Par exemple, le grand écrivain français Victor Hugo a profité de chaque occasion pour puiser dans les poèmes de Saadi. Dans son livre intitulé «Les Orientales», il utilise beaucoup les poètes iraniens tels que Saadi, Hafez et Rumi, a expliqué le professeur.
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