Selon l’IRNA, Mikhail Ulyanov, représentant de la Russie auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tweeté dimanche 5 juin : « En plus d'un certain nombre d'aspects traditionnels du mandat de l'AIEA, les questions liées à l'Iran, à l'Ukraine et à l'AUKUS (pacte de sécurité tripartite américain, australien et britannique) seront abordées. »
L'ambassadeur de Russie et représentant permanent auprès des organisations internationales basées à Vienne a mis en garde, samedi 4 juin, que la résolution proposée par les les USA et l’E3, qui sera présentée lors de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs contre l'Iran, n'aurait pas d’effet positif sur les relations entre l'AIEA et l'Iran.
Qualifiant la résolution occidentale contre l'Iran de « insensée », Ulyanov a ajouté, dans un message sur Twitter : « Si les pays occidentaux veulent faire passer un message sur la nécessité d'une interaction plus étroite (entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique), cela peut se faire oralement. »
À la suite de récentes consultations avec des responsables sionistes, l’E3 ainsi que les États-Unis, ont l'intention de présenter une résolution contre l'Iran à l'AIEA, lors de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs, qui débute lundi 6 juin à Vienne.
La résolution qui sera probablement discutée mercredi 8 juin, réitère certaines allégations sans fondement et appelle l'Iran à coopérer avec l'ONU.
Ulyanov avait précédemment averti que si l'Agence internationale de l'énergie atomique approuvait une résolution occidentale sur l'Iran, les perspectives d'un résultat positif des pourparlers de Vienne et de la relance de JCPOA seraient plus ambiguës.
« Si l'UE veut parvenir à un accord, elle devrait faire plus d'efforts diplomatiques (au lieu d'adopter une résolution) » a noté le diplomate russe.
La République islamique d'Iran a qualifié l'action de l'Occident de contraire à la pratique de la diplomatie, hâtive et non constructive, ce qui rendra le processus des pourparlers de Vienne plus difficile et compliqué.
Lors d'un appel téléphonique, Amir Abdollahian a déclaré vendredi 5 juin à Borrell que l'Iran était déterminé à parvenir à un accord bon, fort et durable avec les cinq parties restantes du JCPOA sur la relance de l'accord et la levée des sanctions contre Téhéran.
« Toute action politique des États-Unis et des trois pays européens de l'AIEA rencontrera sans aucun doute une réponse proportionnée, efficace et immédiate de la République islamique d'Iran » a-t-il souligné.
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