L’exposition des tapis iraniens faits à la main s'est ouverte mardi à Genève avec une impressionnante collection de tapis traditionnels iraniens en soie et en laine tissés.
Lors de la cérémonie d'ouverture de l’exposition, le délégué de l'Iran auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, l'ambassadeur Ismail Baghaei Hamaneh, a souligné l'importance du statut particulier des tapis iraniens en tant que porteur et narrateur des traditions et de la culture iraniennes anciennes.
Il a ajouté que les Iraniens ont été des pionniers dans l'art du tissage de tapis depuis l'Antiquité, affirmant que ce précieux héritage a été transmis de génération en génération en tant qu'élément essentiel de la culture et de l'art iraniens au cours de nombreux siècles. Aujourd'hui, les designers et producteurs de tapis iraniens créent de nouveaux designs et motifs en utilisant l'héritage ancien.
Hamaneh a expliqué l'histoire du développement de l'industrie du tissage de tapis en Iran depuis l'ère achéménide (559-330 avant JC) jusqu'à aujourd'hui, notant que l'ère safavide (907_1135 AH) est considérée comme l'âge d'or des tapis iraniens.
Le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), Daren Tang, a exprimé sa satisfaction pour l'accueil par cette organisation de l'exposition des tapis iraniens.
Il a déclaré que les tapis iraniens sont un symbole de la cristallisation de l'histoire, des traditions et de la culture iraniennes comme l'une des civilisations humaines les plus anciennes et les plus influentes au monde.
La diversité des dessins et des couleurs utilisés dans le tissage des tapis iraniens est une indication de la diversité culturelle et de la richesse des traditions et de la culture du peuple iranien.
Il a souligné la volonté de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle de poursuivre la coopération avec l'Iran afin de présenter autant que possible ce produit culturel et artistique au monde.
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