Selon l'IRNA, Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que cette nouvelle étiquette de sanction, comme les précédentes sanctions américaines illégales contre le ministère iranien du Renseignement, ne créera jamais la moindre perturbation dans la sécurité du peuple iranien dans cette institution, avant d’ajouter : « Le soutien immédiat des États-Unis à la fausse accusation du gouvernement albanais contre la République islamique d'Iran et aux sanctions répétées du ministère et du ministre de l'information de la République islamique d'Iran sous prétexte de la même accusation fausse et non prouvée, montre clairement que le concepteur de ce scénario n'est pas le gouvernement albanais, mais le gouvernement américain et Tirana est devenu une victime du scénario conçu par Washington contre la République islamique d'Iran. »
Et de poursuivre : « Pendant des années, les États-Unis ont imposé l'abri d'un groupe terroriste au gouvernement et à la nation albanaise, et ont formé et équipé ces terroristes dans le domaine des cyberattaques avec un soutien total, et cette organisation criminelle continue de jouer un rôle comme l'un des leviers des États-Unis dans la perpétration d'actes terroristes, de cyberattaques et de guerre psychologique contre le gouvernement et le peuple iraniens. »
Jeudi, l'OTAN a publié un communiqué réitérant les accusations sans fondement contre l'Iran en lien avec la cyberattaque contre l'Albanie.
L'ambassade de la République islamique d'Iran à Bruxelles a répondu vendredi à la déclaration anti-iranienne publiée par l'OTAN, déclarant que cette organisation et ses membres devraient s'abstenir d'héberger les éléments du groupe hypocrite terroriste au lieu de porter des accusations sans fondement contre l'Iran.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté les allégations sans fondement formulées par le gouvernement albanais contre la République islamique d'Iran et a estimé que la décision du pays de rompre les relations politiques avec l'Iran et de présenter ces allégations sans fondement est une décision irréfléchie et peu clairvoyante dans relations internationales.
De plus, la Mission permanente de l'Iran aux Nations Unies a rejeté les accusations des États-Unis et du Royaume-Uni et a annoncé pourquoi les États-Unis et le Royaume-Uni se taisent et même le soutiennent lorsque l'Iran est visé par des cyberattaques.
La Mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies à New York a souligné que la République islamique d'Iran, en tant que victime de cyberattaques, condamne toute cyberattaque contre des infrastructures civiles sous toutes ses formes.
L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des Nations Unies, dans une lettre adressée à Antonio Guterres, a mise en garde contre toute action anti-iranienne provocatrice et injustifiée menée sous le couvert d'allégations sans fondement.
Le Premier ministre albanais Edi Rama en soulevant mercredi des accusations sans fondement sur une prétendue cyberattaque iranienne, a annoncé la fin des relations avec Téhéran dans un communiqué et a demandé aux diplomates et au personnel de l'ambassade d'Iran de quitter l’Albanie dans un délai de 24 heures.
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