Selon l’IRNA, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unis sur la Syrie, mercredi 14 septembre, Amir Saeid Iravani, ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, a souligné que la présence illégale de forces étrangères dans certaines parties de la Syrie a conduit à des activités terroristes, ce qui a mis en danger la paix et la sécurité internationales.
« Les récentes frappes aériennes dans le nord-est de la Syrie par des forces étrangères illégales ne peuvent être justifiées par l'article 51 de la Charte des Nations Unies ou par une interprétation arbitraire de la légitime défense ; ces frappes sont des violations flagrantes du droit international et de la Charte des Nations Unies » a-t-il ajouté.
« Nous condamnons fermement les frappes aériennes répétées et les violations de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Syrie par le régime sioniste » a insisté l’ambassadeur iranien.
« Les frappes du régime sioniste, en particulier l'attaque ciblée et systématique contre les infrastructures civiles et vitales de la Syrie, et notamment la dernière attaque contre l’aéroport international d’Alep le 31 août, constituent une violation flagrante des droits humanitaires internationaux et sont considéré comme un crime de guerre » a-t-il souligné.
S’agissant de la crise humanitaire désastreuse, le représentant iranien a déclaré que la fourniture d’une aide humanitaire est essentielle et les circonstances politiques ne doivent pas empêcher celle-ci d’atteindre les nécessiteux.
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