Selon l'IRNA, lors de la rencontre avec le président suisse Ignazio Cassis mardi soir (20 septembre) en marge de la session de l'Assemblée générale des Nations unies, le président iranien Ebrahim Raïssi a qualifié les relations entre l'Iran et la Suisse d'amitiés et de bonnes relations et a ajouté : « Il est nécessaire d'accroître la coopération commerciale et économique et notamment de faciliter les relations monétaires et bancaires entre les deux pays. »
Notant que le problème de la question nucléaire est dû au manque de prise de décision par les Américains, le président iranien a déclaré : « Ce sont les États-Unis qui se sont retirés du JCPOA, pas l'Iran, et bien que l'Iran ait rempli ses obligations, les parties occidentales ont refusé de remplir leurs obligations. »
Soulignant que nous n'avons pas quitté la table des négociations et que nous sommes prêts pour un bon et juste accord, le président iranien a déclaré : « Compte tenu du comportement passé des États-Unis, la demande de la République islamique de recevoir une garantie de stabilité de l'accord est une demande tout à fait raisonnable. »
Et de poursuivre : « Malgré 40 ans de pressions et de sanctions, l'Iran non seulement ne s'est pas arrêté mais a progressé, de sorte que le levier des sanctions a perdu de son efficacité. »
Lors de cette réunion, le président suisse , a souligné la nécessité d'accroître la coopération bilatérale et a déclaré : « Depuis 2016, une feuille de route a été établie pour améliorer les relations commerciales entre les deux pays, à laquelle nous continuons d'adhérer, et nous pensons que les obstacles politiques et géopolitiques doivent être levés à la coopération entre les deux pays. »
Le président suisse a également considéré la sécurité de l'Iran et de l'Asie occidentale comme la garantie de la sécurité de l'Europe et a déclaré : « La coopération monétaire et bancaire est l'un des domaines qui peuvent être élargis dans les relations bilatérales. »
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