Les conséquences de l’extension de la guerre dans la région incombent aux États-Unis et au régime sioniste (Kanaani)

Téhéran - IRNA - Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a déclaré : « Le gouvernement américain a prouvé une fois de plus qu'il est le principal acteur et facteur du massacre de civils palestiniens, en particulier des femmes et des enfants, et de la destruction des infrastructures critiques de Gaza. »

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné le veto américain à la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à établir un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, et a souligné : « Le gouvernement américain a une fois de plus prouvé qu'il est le principal acteur et facteur du massacre de civils palestiniens, en particulier des femmes et des enfants, et de la destruction des infrastructures critiques de Gaza. »

« Depuis le début de l’invasion brutale du régime sioniste contre Gaza, le régime américain a prouvé à plusieurs reprises son alliance et son soutien avec le régime d’apartheid d’Israël en commettant des crimes de guerre et un génocide contre la nation palestinienne » a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : « Il ne fait aucun doute que le gouvernement américain a été complice du massacre brutal de près de 18 000 civils, dont 8 000 enfants opprimés, et les conséquences de toute extension de la portée de la guerre dans la région incombent aux États-Unis et au régime sioniste usurpateur. »

Les États-Unis, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, ont opposé ce vendredi 8 décembre, leur veto, à la résolution proposée par les Émirats arabes unis visant à établir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, malgré l'obtention de 13 voix favorables au sein de ce conseil.

Le projet de résolution qui a recueilli 13 voix en faveur, avait été préparé par les Émirats arabes unis après l'invocation sans précédent par Antonio Guterres mercredi de l'article 99 de la Charte des Nations unies permettant au secrétaire général d'attirer l'attention du Conseil sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales » et soulignant le risque « d'effondrement total de l'ordre public ».

Mais les Américains, alliés complice d'Israël qui ont vendredi mis leur véto pour la 35e fois depuis 1970 à une résolution sur le dossier israélo-palestinien (sur 39 au total), ont répété vendredi leur hostilité à un cessez-le-feu.

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