Les pharmacies appellent à faire grève du samedi 18 au lundi 20 mai, avant une grande journée de mobilisation le 30 mai. L’objectif est de réclamer des revalorisations financières et d’alerter l’assurance-maladie et les pouvoirs publics sur les pénuries de médicaments et sur les risques de libéralisation de la vente en ligne, rapporte La Croix.
Selon la Dépêche, ce mouvement est lancé par les deux syndicats majoritaires de la profession, la Fédération des pharmaciens d’officine (FSPF) et l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Les pharmaciens ont lancé le hashtag #GrèveDesGardes sur les réseaux sociaux contre une dégradation de l’accès aux soins causée en France par les politiques du régime Macronie.
Dans un document d’une cinquantaine de pages, publié lundi 13 mai, 14 associations dénoncent les problèmes d’accès aux médicaments en France, les conséquences des pénuries et des prix trop élevés. Ces associations plaident pour « une meilleure transparence et régulation du marché pharmaceutique ».
Concernant les pénuries, les chiffres de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sont éloquents. Selon Ouest France, en 2018, les déclarations de ruptures et de risques de rupture de stock s’élevaient à 862, contre 4 925 en 2023.
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