L'ambassadeur d'Iran auprès des organisations internationales basées à Vienne, Kazem Gharibabadi, a souligné certaines exigences « excessives » des États-Unis et de leurs alliés lors des pourparlers sur la relance de l'accord nucléaire de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais).
Kazem Gharibabadi a déclaré que les États-Unis avaient exigé des pourparlers sur l'influence régionale de l'Iran et son programme de défense balistique et l’a conditionné à la levée des sanctions et à la pleine mise en œuvre de l'accord nucléaire.
Le diplomate a noté que le refus des États-Unis de lever l'embargo sur les armes contre l'Iran est en contradiction flagrante avec la résolution 2231 du Conseil de sécurité qui endosse l’accord multilatéral nucléaire de 2015.
Le représentant de l'Iran auprès des organisations internationales à Vienne a déclaré que Washington avait également refusé de retirer plus de 500 individus et entités mis sur sa liste noire sous l'ancienne administration américaine.
Kazem Gharibabadi a ajouté que les États-Unis n'ont pas non plus assuré l’Iran qu'ils ne répéteraient pas le comportement contreproductif de l'administration précédente en cas de la relance et de la mise en œuvre complète de l'accord. L'Iran et les autres signataires de l'accord sur le nucléaire (Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) sont en pourparlers à Vienne depuis mai sur la relance du PGAC, en agonie, après le retrait unilatéral des Etats-Unis de Trump du Pacte international et l’échec des Européens à honorer leurs engagements vis-à-vis de l’Iran.
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