Selon l'IRNA, Majid Takht-Ravanchi, ambassadeur d'Iran et représentant permanent auprès des Nations unies, intervenant ce jeudi à une réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, a critiqué la tenue de réunions mensuelles répétitives du Conseil sur la Syrie.
« Nous réitérons notre demande au Conseil de sécurité d'utiliser les réunions sur la Syrie (de manière digne). Pour le diplomate de haut rang iranien consacrer une réunion mensuelle du Conseil et répéter des positions et des revendications sans fondement contre le gouvernement syrien n'est pas bon pour l'efficacité ni la crédibilité du Conseil de sécurité.
Il a rappelé que la mission iranienne avait suggéré d’ajuster le calendrier afin de permettre au Conseil de travailler sur ce sujet plus efficacement.
L'ambassadeur d'Iran auprès des Nations unies a ajouté : « Politiser la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et l'utilisation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), à des fins politiques a des conséquences négatives majeures sur l'autorité et la validité de la Convention et de la organisation.
Le Représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU a appelé à la mise en œuvre « intégrale, effective et non discriminatoire » de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, ainsi qu'à la préservation de l'autorité et de la compétence de l'OIAC.
Takht-Ravanchi a évoqué le respect des obligations de la Syrie et a déclaré que la Syrie avait rempli ses engagements en vertu de la convention.
Le plus haut diplomate de la République islamique d'Iran aux Nations Unies a poursuivi :En outre, la Syrie a régulièrement fourni des informations au Secrétariat technique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et au Secrétariat de l'ONU sur la possession et l'utilisation d'armes chimiques par certaines organisations terroristes actives en Syrie.
la Syrie rejette toujours fermement les conclusions de l’OIAC sur l’utilisation présumée d’armes chimiques dans ce pays
La Syrie déplore que suite à l’attaque chimique perpétrée par des terroristes le 19 mars 2013 sur la zone de Khan al-Assal, l’équipe technique indépendante ne s’est jamais rendue sur le site de l’incident et aucune investigation n’a été menée. « Certains pays bien connus » dissimulent les crimes d’organisations terroristes, dans le but d’instrumentaliser et de politiser le « soi-disant dossier chimique syrien », a-t-elle accusé cité par le site d’information onusienne.
« Compte tenu des conséquences catastrophiques de l'utilisation systématique d'armes chimiques par Saddam, l'ancien dictateur irakien lors de son agression contre l'Iran, la République islamique d'Iran exprime son opposition à l'utilisation d'armes chimiques par quiconque, n'importe où, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations », a conclu le plus haut diplomate de la République islamique d'Iran aux Nations Unies.
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