Selon l’IRIB, suite à l'inculpation d’"une peine de prison à perpétuité" pour Hamid Nouri, demandé par le procureur, le Chef adjoint de la Justice iranienne pour les Affaires internationales et les Droits de l'homme, Kazem Gharib Abadi, a fustigé le procès « politique », « dramatique » et « injuste » du ressortissant iranien et indiqué : « Ce procès est contraire aux principes des droits de l'homme et le gouvernement suédois doit être tenu responsable de ces violations ».
Réagissant au procès inhumain, la famille de Hamid Nouri jugé en Suède pour des violations présumées des droits de l‘homme a fait part de sa situation « désastreuse ».
Les membres de sa famille disent que Hamid Nouri, un fonctionnaire à la retraite de la Justice iranienne, a été humilié, battu et privé d'accès aux services médicaux.
Les procureurs suédois ont requis la réclusion à perpétuité contre Nouri pour des violations présumées des droits de l'homme contre des membres du groupe terroriste anti-iranien, l’Organisaton des Mujahedin Khalq (OMK), qui semait la terreur en Iran après l’avènement de la Révolution islamique dont les membres criminels ont trouvé refuge dans certains pays étrangers dont notamment en Suède.
Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent des membres de l’OMK harcelant la famille de Nouri alors qu'ils entrent dans un palais de Justice. Les images montrent que la police suédoise ne parvient pas à protéger la famille.
Pendant ce temps, l’épouse de Nouri déplore que les autorités suédoises ne leur aient même pas permis de le rencontrer pendant près de deux ans après son arrestation.
Dimanche, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de Suède pour protester contre la détention et le procès de Nouri. Le ministère a déclaré qu'il considérait la détention de Nouri comme illégale et fondée sur la propagande du groupe terroriste anti-République islamique d’Iran, l’OMK.
Le ministère a rejeté les allégations contre Nouri comme étant sans fondement et a qualifié son procès de « spectacle politique ».
L’OMK est responsable du meurtre de quelque 12 000 civils et responsables iraniens dans les années 1980 dont des hautes autorités du pays.
Votre commentaire