Lorsque le président Ebrahim Raïssi a pris ses fonctions en août 2021, l'Iran a été presque isolé sur marché mondial de l'énergie en raison du retrait de Washington de l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien.
Avant, Téhéran avait alors placé tous ses espoirs dans la relance de l'accord pour pouvoir trouver sa place dans le marché mondial du pétrole.
Cependant, le président Raïssi, avait toujours promis depuis les campagnes électorales de ne pas lier les moyens de subsistance du peuple iranien au sort du JCPOA. Il a tenu sa promesse en moins d'un an après son entrée en fonction.
Grâce aux efforts de l'administration, la production et l'exportation de pétrole de l'Iran, comme le confirment l'OPEP et les statistiques internationales, ont depuis augmenté.
Le ministère du Pétrole de l’administration Raïssi ayant réussi à augmenter la production de pétrole à plus de 3,8 millions de bpj en plus de la hausse des exportations de brut et de condensation.
L'administration de Raïssi, dès le début, a donné la priorité à la diplomatie énergétique et a commencé l'échange de gaz du Turkménistan vers la République d'Azerbaïdjan comme première mesure dans ce domaine.
I s’agit d'une grande importance dans les domaines énergétique et politique, car cela prouvait que l'Iran pouvait jouer un rôle efficace aux marchés énergétiques régionaux et mondiaux même sans le JCPOA.
Les négociations pour un échange de gaz du Turkménistan vers la République d'Azerbaïdjan ont commencé 19 jours après la présence de Javad Oji au ministère du Pétrole.
Mais c'était la première mesure prise par le 13e gouvernement pour relancer le rôle de l'Iran sur le marché de l'énergie. Après cela, le ministre du Pétrole s'est rendu dans les pays voisins et, bien sûr, au-delà, en Amérique latine.
Sous le 13e gouvernement, l'Iran a élargi son marché d'exportation de condensats de pétrole et de gaz vers l'Amérique latine et a même investi dans trois raffineries vénézuéliennes pour stabiliser ses exportations de pétrole vers la région.
Dans le cadre de la diplomatie régionale, le ministre du Pétrole s'est rendu du Turkménistan en République d'Azerbaïdjan et à Oman. Des voyages qui pourraient être importants non pas pour l'Iran mais pour toute la région pétrolière du Moyen-Orient.
Lors de sa visite à Oman, le ministre iranien s'est mis d'accord avec la partie omanaise sur le développement intégré de Hengam. Il s'agit d'un problème sans précédent au Moyen-Orient.
Après Oman, le ministre du Pétrole, lors de sa visite en République d'Azerbaïdjan la semaine dernière, a annoncé le développement des champs communs entre les deux pays en coopération.
Mais l'événement le plus important de la récente visite de Javad Oji à Bakou a été la signature d'un accord visant à augmenter l'échange de gaz du Turkménistan vers la République d'Azerbaïdjan....
L’Iran qui est le deuxième plus grand détenteur de réserves de gaz au monde et, en raison de sa position stratégique, il peut servir de plaque tournante énergétique régionale et d'autoroute traversant les lignes de transport de pétrole et de gaz vers l'Asie et l'Europe.
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