Le Plan d'action global conjoint sur le nucléaire iranien est un régime de surveillance et d'inspection le plus étendu jamais mis en place par l'Agence internationale de l'énergie atomique qui a ouvert la perspective de bénéficier économiquement de la levée des sanctions américaines, européennes et onusiennes contre l'Iran, a noté Borrell.
La pleine mise en œuvre de cet accord a été gravement affectée par la décision de Donald Trump en 2018 d'en retirer les États-Unis et de poursuivre une campagne unilatérale de "pression maximale". La « pression maximale » a échoué, a ajouté le représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Bien qu’il ne soit pas un accord parfait, mais il aborde tous les éléments essentiels et comprend des compromis durement gagnés par toutes les parties. Des décisions doivent être prises maintenant pour saisir cette occasion unique de réussir et pour libérer le grand potentiel d'un accord pleinement mis en œuvre. Je ne vois aucune autre alternative complète ou efficace à portée de main, a-t-il souligné.
Selon Borrell, le sauvetage de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, non seulement, est efficace pour la surveillance et les inspections sur le programme nucléaire de Téhéran, mais, pourrait également contribuer à instaurer une dynamique de sécurité plus coopérative dans la région, créant une dynamique positive de renforcement de la confiance.
Il est maintenant temps de prendre des décisions politiques rapides pour conclure les négociations de Vienne sur la base du texte que j'ai proposé et de revenir immédiatement à un JCPOA pleinement mis en œuvre, a averti Josep Borrell, Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
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