Selon le journaliste de politique étrangère de l'IRNA, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré lors de sa conférence de presse : « L'Iran a été très flexible dans les négociations nucléaires, nous avons présenté diverses initiatives constructives jusqu'à présent, et nous pensons que si la partie américaine, en tant que partie principale dans la détermination du processus des pourparlers de levée des sanctions, agit de manière aussi constructive et de bonne foi et si les initiatives positives de la République islamique d'Iran sont positivement reçues, nous sommes proches d'un accord. »
« Être proche ou éloigné de l'accord est lié à la décision politique du gouvernement américain. La République islamique pense certainement à un accord et est intéressée à ce que l'accord soit conclu et formé dans un proche avenir, mais nous n'agirons pas émotionnellement et prendrons en compte les intérêts fondamentaux de la République islamique et de la nation. », a précisé le porte-parole de la diplomatie iranienne.
En réponse à une question sur la manière dont la relance précipitée du JCPOA est compatible avec les intérêts nationaux malgré la poursuite des pressions et des sanctions de la part des États-Unis, il a déclaré : « La question est une question très importante, et nous avons besoin d'une explication appropriée à cet égard. En tout cas, la politique fondamentale du 13e gouvernement est de ne pas lier l'économie et les moyens de subsistance du peuple au processus de négociations pour lever les sanctions. »
L'Iran ne sacrifiera pas les intérêts fondamentaux du pays et de la nation au processus précipité des négociations
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ajouté : « Une autre approche est que la République islamique s'engage dans le processus de négociation comme un choix sérieux et continuera dans cette voie jusqu'à ce qu'un bon accord solide et stable soit atteint. A cet égard, la République islamique n'a pas quitté la table des négociations. Le processus de négociations à Vienne s'est poursuivi pendant plusieurs mois. Une autre étape des négociations a été menée à Doha, au Qatar, après une période d'interruption. Le fait est que, quelles que soient les positions médiatiques adoptées par les responsables du gouvernement américain concernant le processus de négociations, les pressions psychologiques que les attentes unilatérales exigeaient du gouvernement de la République islamique d'Iran soulignent que l'Iran doit prendre une décision rapidement, ou que le temps est limité. Mais la réalité est que l'Iran n'agit pas émotionnellement et à la hâte dans ce domaine et ne sacrifiera pas les intérêts fondamentaux du pays et de la nation à ce processus précipité. »
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