Selon l'IRNA, Yahya Al-Eshaq a déclaré lors de la réunion du Conseil politique de coopération bilatérale Iran-Irak que l'interaction des secteurs économiques les uns avec les autres peut avoir de bons effets.
Le chef de la Chambre de commerce conjointe Irano-irakienne a ajouté : « La diplomatie économique joue le rôle premier et essentiel dans la culture, la politique, les relations internationales, les menaces et les opportunités. »
« Mais en Iran, on ne lui prête pas assez d'attention, alors que l'un des enjeux majeurs dans le monde est la coordination et l'orientation avec les lois et les stratégies de la diplomatie économique. »
Soulignant que l'adoption de lois en faveur de la diplomatie économique dans le monde empêchera la corruption, il a poursuivi : « En Iran, nous pouvons prévenir les dégâts de la pluralité des votes et des opinions en arrangeant et en combinant des stratégies productives dans ce domaine. »
Se référant à la nature stratégique des relations Irano-irakiennes dans tous les domaines, Al-e Eshaq a précisé : « La diplomatie économique demeure la principale axe dans les relations globales entre les deux pays. Les ennemis de l’Iran tentent d'empêcher la présence active de ce pays en Irak et d'accroître leur influence, mais compte tenu des relations profondes et historiques entre les deux pays, nous pouvons toujours mettre le développement commercial et économique à l'ordre du jour. »
Toujours lors de la réunion, Moussa Tabatabaï, chef du département du golfe Persique du ministère des Affaires étrangères, s’attarde sur l'importance des relations Irano-irakiennes pour dire : « Les troubles provoquées ces dernières décennies visaient à réduire l'influence de l'Iran en Irak, ce qui, bien sûr, n'a pas été produit grâce au tact et à la vigilance des autorités irakiennes. Ainsi l'Iran a pu élargir ses relations avec son voisin occidental.
« L’Iran peut institutionnaliser son influence en Irak en comptant sur le secteur privé. A cet effet, davantage d'efforts doivent être faits car d'un point de vue stratégique, l’Irak est le premier partenaire économique de l'Iran », a-t-il conclu.
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