Lors de la réunion, qui s'est tenue en présence des ministres des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, de la Russie et de la Turquie, et de Geir O. Pedersen, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour les affaires syriennes, les derniers développements et initiatives politiques et humanitaires liés à la Syrie ont été passés en revue.
Lors de la rencontre, le Chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir Abdullahian, a déclaré : « Tout comme par le passé, la République islamique d'Iran (RII) estime que la crise syrienne n'a pas de solution militaire. La solution à cette crise ne sera réalisée que par le biais d’un processus politique et conformément aux principes du droit international. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que la fin de l'occupation et le retrait des forces étrangères de la Syrie illégalement présentes dans le pays, ainsi que le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie sont des conditions préalables « inévitables » pour atteindre un tel objectif.
Se référant à l'importance du travail du comité constitutionnel de la Syrie et soulignant la situation économique et humanitaire dans le pays et les effets négatifs des sanctions sur les moyens de subsistance des citoyens ordinaires, le très haut diplomate iranien a souligné la nécessité de lever les sanctions et tout obstacle à cette fin. Il a appelé à l’augmentation de l'aide humanitaire et cela à destination de tous les Syriens partout dans le pays.
Lors de cette rencontre, les trois ministres des affaires étrangères, garants du processus d'Astana, ont une nouvelle fois souligné leurs engagements à observer et à respecter l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie.
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