Le mercredi 2 novembre, la réunion informelle anti-iranienne convoquée par les États-Unis se déroulait aux Nations Unies, lorsque Amir Saïd Irvani, l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, est apparu dans une conférence de presse pour expliquer les positions de la République islamique d'Iran.
Le calme et la retenue du haut diplomate iranien lors de cette conférence de presse ont provoqué la colère du journaliste de la BBC persanophone et il a tenté d'attirer l'attention sur lui avec des accusations sans fondement contre l'Iran.
La mission iranienne aux Nations unies s'est plainte auprès du porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, du geste non professionnaliste du correspondant de la BBC persan qui perturbe l’interaction pacifique et constructives entre les membres des Nations Unies, et a exigé qu'un tel comportement ne se reproduise pas.
Suite à cette demande de la mission iranienne aux Nations unies, l’ONU a mis en garde le reporter du media britannique ; une autre victoire médiatique pour Téhéran.
Dans une lettre adressée à ce journaliste, le SG adjoint des Nations Unies pour les relations internationales a rappelé au représentant du media britannique que les conférences de presse aux Nations Unies doivent se dérouler avec le consentement préalable du diplomate concerné.
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