19 févr. 2023, 16:49
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Corruption en France : Un nouveau volet pour l’affaire McKinsey 

19 févr. 2023, 16:49
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Corruption en France : Un nouveau volet pour l’affaire McKinsey 

Téhéran (IRNA)- Les domiciles des responsables du cabinet de conseil McKinsey ont été perquisitionné dans le cadre des enquêtes sur l’implication de cette société américaine dans les campagnes électorales d'Emmanuel Macron en 2017 et 2022.


Le cauchemar de l’affaire McKinsey, devenu un scandale d’Etat, ne veut pas prendre fin pour Macron.

Le président français est accusé pour le financement illégal de ses campagnes présidentielles en 2017 et en 2022. Le nom d’un cabinet de conseil américain attire l’attention dans ce procès lancé par le Parquet national financier (PNF). Le cabinet de conseil en stratégie McKinsey est soupçonné d’entretenir des liens privilégiés avec Emmanuel Macron.
 
Dans le cadre des enquêtes du Parquet national financier sur les campagnes présidentielles de Macron en 2017 et 2022, les domiciles d’anciens et d’actuels dirigeants du cabinet de conseil américain ont été perquisitionnés.

En décembre 2022, les enquêteurs ont perquisitionné, dans le même cadre, le siège du parti d'Emmanuel Macron, Renaissance.

Certains membres de McKinsey ont œuvré gratuitement pour la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017, et en revanche, le cabinet américain a pu obtenir des contrats bien fructueux dans les structures publiques. Ce favoritisme dont bénéficie le cabinet McKinsey nous fait penser au nom de l’autre entreprise américaine Uber qui était cité dans le dossier des révélations « Uber files » contre Macron, alors ministre français de l’Economie.

Selon la Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques, Macron, le plus dépensier avec un budget de 16.7 millions d’euros, a utilisé les moyens étatiques dans sa campagne électorale. 

Condamnant Macron à 100 000 euros d’amende, la CNCCFP a également décidé d'exclure plusieurs frais, notamment quelque 30 000 euros versés à une photographe, une prime qui doit être payée par le parti présidentiel, d'après la Commission.

Lire aussi : Macron est accusé pour ses liens suspects avec un cabinet de conseil américain

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