Selon l'IRNA citant Al Jazeera, après l'incendie de l'ambassade de Suède à Bagdad, des partisans du mouvement Sadr sont entrés dans l'ambassade de Suède.
Cela survient après que le ministre irakien des Affaires étrangères a souligné mercredi 19 juillet lors d'une conversation avec son homologue suédois que les actes insultant l'islam et le Saint Coran devaient être empêchés.
Le bâtiment a été incendié alors qu’une manifestation prévoyant un autodafé du Coran a été autorisée par la police suédoise à Stockholm.
Fouad Hussein a souligné le caractère dangereux de ces positions et a demandé au gouvernement suédois de prévenir et de faire face à la répétition de ces actions offensantes.
Suite à une énième profanation du Saint Coran en Suède, le 27 juin, des citoyens irakiens ont marché vers l'ambassade de Suède à Bagdad et sont entrés dans l'ambassade pour protester contre la permission du gouvernement de Stockholm d'insulter le Saint Coran et ont exigé l'expulsion de l'ambassadeur.
Les manifestants irakiens se sont d'abord rassemblés devant le bâtiment de l'ambassade de Suède dans le quartier d'al-Salahiya au centre de Bagdad et ont dénoncé dans leurs slogans le feu vert donné par le gouvernement suédois pour profaner le Saint Coran.
Dans le même temps, le ministère irakien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de Suède à Bagdad pour protester contre la profanation du Saint Coran à Stockholm et a exigé l'extradition de l'auteur de cette profanation.
Ce ministère a exigé que " Salwan Momika", un Suédois d'origine irakienne, qui a brûlé un exemplaire du Saint Coran, soit extradé vers l'Irak afin de le poursuivre selon les lois du pays.
Le 27 juin, le chef de la Cour suprême d'Irak a ordonné que la personne d'origine irakienne qui a tenté de brûler le Saint Coran en Suède soit poursuivie et que les mesures légales nécessaires soient prises pour l'extrader vers l'Irak.
Cette autorité a ordonné que des mesures judiciaires soient prises contre un Irakien d'origine qui a tenté de brûler le Saint Coran en Suède, sur la base des dispositions de l'article 14 du Code pénal irakien.
"Basem Al-Awadi", le porte-parole du gouvernement irakien, a également souligné que Bagdad condamne fermement les actions prises par certains malades mentaux et extrémistes concernant l'incendie répété d'exemplaires du Saint Coran.
« Le gouvernement irakien estime que cet acte odieux a blessé les sentiments de millions de musulmans et a même offensé les Occidentaux, qui ont depuis longtemps accueilli favorablement la diversité, le respect des opinions des autres, le soutien aux religions et les droits des adeptes religieux », a-t-il souligné.
Le grand ayatollah Seyed Ali Sistani, l'autorité suprême des chiites en Irak, a également réagit dans une déclaration et par un message à l’adresse du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en guise de protestation à la profanation du Saint Coran et de l'autorisation du gouvernement suédois pour cette offense et a déclaré : « Le respect de la liberté d'expression ne peut pas justifier ce comportement honteux, qui est une attaque ouverte contre les valeurs sacrées de plus de deux milliards de musulmans dans le monde ».
Le 27 juin, un extrémiste suédois, soutenu par les autorités et la police de ce pays, a brûlé le Coran devant la principale mosquée de Stockholm, la capitale de la Suède, sous les yeux d'environ 200 musulmans.
Ces dernières années, certains pays européens, en particulier la région scandinave, ont été le théâtre de violations et de profanations des saintetés musulmanes. Bénéficiant du soutien complice de la police suédoise, les extrémistes de droite ont brulé dans un geste islamophobe le Saint Coran et les manifestations musulmanes en guise de protestation y ont également été réprimées.
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