23 févr. 2024, 11:56
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Découverte de logiciels espions israéliens dans les téléphones portables des législateurs européens

Téhéran-IRNA- Les médias ont rapporté ce jeudi que deux logiciels espions israéliens ont été découverts dans les téléphones portables de certains membres du Parlement européen.

Selon le rapport de l'IRNA publié jeudi soir dans "Politico", deux membres du Parlement européen et un employé de la sous-commission de sécurité et de défense du Parlement européen étaient la cible de ce logiciel espion.

La présence du logiciel espion Pegasus a été détectée dans les téléphones de deux eurodéputées, dont Nathalie Loiseau.

Des procédures de vérifications sont toujours en cours, et il n’est donc pas à exclure que d’autres membres du Parlement européen aient pu faire l’objet de cyberespionnage par l'intermédiaire de logiciels espions.

Le Parlement européen a demandé aux membres d’une de ses commissions les plus sensibles de faire vérifier leurs téléphones. Lors d’un contrôle de routine, des logiciels espions ont été découverts sur deux appareils utilisés par des Eurodéputés de la SEDE, la sous-commission de sécurité et de défense.

Il s’agit d’une nouvelle affaire d’espionnage touchant des Eurodéputés, qui a lieu cette fois au sein d’une sous-commission particulièrement sensible. Cette dernière, qui appartient à la commission des Affaires étrangères, traite de la politique européenne de sécurité et de défense.

Conçu par la société israélienne NSO, le logiciel Pegasus permet d'accéder au micro et à la caméra d'un téléphone ainsi qu'à ses fichiers.

Il a notamment été au cœur d'un scandale révélé en 2021 par un consortium de rédactions internationales. Ces médias avaient alors mis en évidence la surveillance de centaines de personnes dans le monde, dont des journalistes et des membres du gouvernement français, pour le compte d'une dizaine d’États. En dépit de ce scandale, les sociétés de surveillance demeurent peu régulées. En novembre dernier, pour des raisons de sécurité, la Première ministre d'alors, Elisabeth Borne, avait demandé à ses ministres et à leurs équipes de se tourner vers l'application de messagerie française Olvid, qui se veut plus sécurisée que WhatsApp et consorts.

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