Selon un rapport de l'IRNA publié ce jeudi 5 décembre, cité par la chaîne d'information Al-Mayadeen, le Hamas, publiant un communiqué après que le régime d’Occupation sioniste a reconnu la mort de 6 captifs détenus dans la bande de Gaza, a indiqué : « Cet aveu fait par l'armée sioniste sur sa responsabilité dans le meurtre de 6 captifs, met au grand jour la vérité du récit dont parle le Hamas et le caractère propagandiste de celui relayé par les occupants. »
Le Hamas ajoute : « L'assassinat de nouveaux prisonniers par l'armée d'Occupation, elle-même, dans les bombardements, confirme l'échec du projet de Netanyahu visant à les libérer par la force. »
Le communiqué du Hamas insiste sur le fait que Netanyahu est directement responsable de la mort de dizaines de prisonniers en raison de l'échec des efforts de cessez-le-feu, car le Premier ministre israélien a étouffé les négociations à cette fin. »
Le sort de ces captifs, que le Hamas voulait négocier contre des prisonniers palestiniens qui croupissent sous les geôles sionistes sans procès, a, au fil des mois, été passé au second plan par le premier ministre israélien.
Netanyahu fait face à des accusations de pots-de-vin, de fraude et d’abus de confiance, selon un acte d’accusation déposé par l’ancien conseiller juridique du gouvernement israélien, Avichai Mandelblit, au début de l’année 2020 ; des accusations niées par Netanyahu.
La première séance d’audition de Netanyahu s'était tenue le 24 mai 2020 ; or la loi israélienne n’oblige pas le Premier ministre à démissionner de ses fonctions, à moins qu'il ne soit reconnu coupable par la Cour suprême, au terme d’un processus qui pourrait durer plusieurs mois.
Le procès a repris quelques jours seulement après la reprise de la guerre israélienne contre la bande de Gaza, au terme de la trêve humanitaire temporaire le 1ᵉʳ décembre dernier.
Une trêve avait été temporairement conclu avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, pour une durée de 7 jours, le 24 novembre 2023 au cours desquels des prisonniers ont été échangés et des opérations humanitaires limitées avaient permis d’apporter de l'aide aux deux millions d'habitants de l'enclave palestinienne. Depuis la rupture de la trêve, le monde souhaite un véritable cessez-le-feu.
Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne mène des opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza sous un blocus total. Le bilan est lourd. La campagne génocidaire israélienne à Gaza, qui dure depuis maintenant 426 jours, a fait au moins 44 532 morts et plus de 105 538 blessés parmi les Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. A cela s’ajoute des destructions massives infligées aux infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
Netanyahu semble miser sur la poursuite de la guerre à Gaza pour échapper à la justice de l’entité sioniste, contre l’avis des partisans d’un accord de paix.
Des analystes politiques tout comme des opposants sionistes, à l'image de Benny Gantz, accusent Netanyahu d'être “ le parrain du concept de survie au pouvoir à tout prix”. Il est soupçonné de torpiller la paix à Gaza qui conduirait probablement à l'effondrement de son gouvernement d'extrême droite et ultra-sioniste. Ce qui entraînerait le lancement d'une enquête officielle pour corruption entre autres.
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