Alors que les médias occidentaux et sionistes insistent sur certains échecs tactiques de l’axe de la Résistance dans certains fronts depuis quelques mois, le discours révolutionnaire et éclaircissant du nouveau secrétaire général du Hezbollah a dévoilé la puissance du mouvement libanais dans son affrontement sacré contre l’ennemi d’occupation sioniste et aussi son retour sur la scène politique du pays de cèdre.
Certains événements comme l’assassinat de Nasrallah et des commandants martyrs, la répression des rassemblements pacifiques dans l’aéroport de Beyrouth, les agissements criminels d’Israël au Sud, les attaques suspectes contre les éléments de la Finul, et les changements politiques dictés par les Etats-Unis et les Etats européens, ont offert une occasion aux médias occidentaux et occidentalisés de présenter une narration erronée et biaisée des faits réels concernant la puissance militaire et politique du Hezbollah.
Mais le discours du Cheikh Ghassem peut être considéré comme un acteur de Game Change pour redonner une image hégémonique au Hezbollah.
Dans un discours, ce dimanche 16 février, à l’occasion de l’anniversaire du martyre des commandants de la Résistance, le numéro un du Hezbollah a réitéré que « les positions de Trump constituent un génocide politique après l’échec de Netanyahu et des USA d’exterminer la Résistance lors du Déluge d’Al-Aqsa. Ils veulent en finir avec la Palestine et son peuple ».
« Des personnes venues de pays arabes et islamiques, ainsi que de différentes religions et partis, participeront, le 23 février, aux grandes funérailles des deux secrétaires généraux, Sayed Nasrallah et Sayed Safieddine. », annonce dans son discours, le Cheikh Ghassem.
L’intervention du Cheikh Ghassem se prononce dans une rhétorique élégante et riche, surtout par ses références coraniques et islamiques. Même les médias saoudiens insistent sur le niveau élevé de la langue arabe par laquelle s’exprime le nouveau SG du Hezbollah.
Par la création artificielle des minuscules groupes chiites au-delà des rangs traditionnels du Hezbollah et Amal, les ennemis ont essayé, en particulier depuis l’assassinat de Nasrallah, de semer le désaccord auprès de la communauté chiite au Liban.
Mais le SG du Mouvement libanais de la Résistance islamique a rappelé la « coopération du Hezbollah dans le maintien des institutions à flot et tout le monde peut témoigner que c’est le tandem (Amal-Hezbollah) qui a permis de mener à bien l’élection présidentielle. Nous sommes satisfaits de la formation du gouvernement et prêts à coopérer afin d’assurer que les réformes nécessaires sont menées ».
« Je propose au gouvernement de procéder aux nominations dans l’administration publique sur base de concours, pour choisir les personnes les plus compétentes, loin de la politique des quotas confessionnels », a-t-il renchéri en réfutant les propagandes des médias occidentaux sur le fait de rejeter les membres du Hezbollah dans le nouveau gouvernement du pays de cèdre.
Le chef du Hezbollah a également mis en relief la responsabilité de l’Armée nationale du Liban dans ses fonctions pour défendre le pays contre les agresseurs sionistes et les ingérences étrangères.
En neutralisant les complots de « Divide et Impera » du camp occidental, dans un geste très sage, au début de son discours, le Cheikh Ghassem a présenté ses condoléances à la famille du martyr Rafic Hariri et au Courant du Futur, un fait qui dévoile le rôle primordial du Hezbollah dans la relance politique du Liban, au-delà des divisions ethniques ou confessionnelles.
Il a également rendu hommage aux dirigeants martyrs Cheikh Ragheb Harb, Sayed Abbas Moussaoui et Imad Moghniyeh.
Pourtant, tout en insistant sur la synergie et la cohésion des partis libanais, le discours du nouveau chef du Hezbollah nous rappelle l’esprit sacré, religieux, révolutionnaire et énergique du Martyr Nasrallah :« Nous ne capitulerons pas, nous ne serons pas vaincus et nous n’accepterons pas l’injustice. Le Jihad contre l’ennemi israélien constituait une priorité pour les dirigeants martyrs ».
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