25 févr. 2022, 02:20
Journalist ID: 2385
Code d'info: 84662242
T T
0 Persons

Tags

Le sort des pourparlers de Vienne dépend de la décision finale de l'Occident

Vienne - IRNA - Les pourparlers sur la levée des sanctions à Vienne ont atteint des progrès significatifs avec la plus grande perspicacité, le courage et le sérieux de l'Iran pour parvenir à un accord, et maintenant il a atteint un stade où son sort dépend de la décision finale des États-Unis et trois pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne).

Vers 19 heures, heure locale, mercredi soir (23 février), Ali Bagheri Kani, le négociateur en chef de l'Iran, est parti pour Téhéran pour une courte visite après près de trois semaines de consultations diplomatiques intensives et de rencontres successives avec les parties aux négociations.

 Et selon les dires, il rentrera à Vienne dans quelques jours. Réagissant aux évolutions, le chef de la délégation russe a tweeté que le rôle de l'Iran dans les pourparlers était extraordinaire, et le haut négociateur chinois dans une interview avec l’IRNA, a exprimé l'espoir qu'après le retour du chef de la délégation iranienne, les pourparlers pourrait parvenir à une conclusion définitive.

Mais les parties occidentales insistent plus que jamais sur l'urgence de conclure les pourparlers. Hier soir, le chef de la délégation française, Philippe Errera, a posté une photo du projet d'accord dans un geste malin et a écrit sur Twitter : « Rien n'est convenu tant que tout n'est pas convenu ; Phrase familière depuis le début des négociations en avril ; Mais cela n'a jamais été aussi pertinent qu’aujourd'hui. »

« Nous poursuivrons les négociations jusqu'à la semaine prochaine pour parvenir à un accord ou en annoncer la défaite »a-t-il déclaré aux journalistes.

L'Iran a également indiqué que les négociateurs ont fait des progrès significatifs, tout en avertissant qu'il attend toujours des garanties économiques, juridiques et politiques que les États-Unis n'abandonneront plus l'accord. S'exprimant samedi lors de la conférence de Munich sur la sécurité, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a déclaré qu'il appartenait à l'autre partie de faire des initiatives.

Les États-Unis et les trois pays européens ont adopté des approches non constructives dans les négociations, et cela depuis l'investiture du gouvernement démocrate de Joe Biden, en recourant à une vaste propagande sur la nécessité de saisir l'opportunité de profiter de la volonté de la Maison Blanche de revenir au PGAC (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015), offert par le successeur démocrate de Donald Trump, ce qui a prolongé le dialogue.

Suivez l'IRNA sur Twitter @Irnafrench

      

0 Persons

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .