Selon l'IRNA, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, 29 avril, Zahra Ershadi, ambassadrice et représentante adjointe de l'Iran auprès des Nations unies, a déclaré : « L'Iran, en tant que l'une des principales victimes des armes chimiques, condamne fermement l'utilisation d'armes chimiques partout, par n'importe qui et en toutes circonstances. »
La Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction (encore appelée Convention sur les armes chimiques) a été ouverte à la signature lors d’une cérémonie qui a eu lieu à Paris le 13 janvier 1993. Quatre ans plus tard, en avril 1997, la Convention entrait en vigueur.
La Convention sur les armes chimiques se compose d’un préambule, de 24 articles et de trois annexes: Annexe sur les produits chimiques, Annexe sur la vérification et Annexe sur la confidentialité.
Zahra Ershadi a insisté que la Syrie avait fait de réels efforts pour remplir ses obligations en vertu de la Convention sur les armes chimiques et avait démontré sa volonté de coopérer avec le secrétariat technique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
« Il est décevant que certains pays membres aient politisé le dossier des armes chimiques de la Syrie et empêché l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'approuver les engagements pris par la Syrie, ce qui aurait pu conduire à un dialogue et à une coopération constructive avec la Syrie » a noté ambassadrice et représentante adjointe de l'Iran auprès des Nations Unies.
Se référant au 25e anniversaire de la Convention sur les armes chimiques, Ershadi a réitéré l'appel de l'Iran à une mise en œuvre complète, efficace, apolitique et non discriminatoire de la Convention, ainsi qu'au maintien de l'autorité de l'Organisation pour la Interdiction des armes chimiques (OIAC) et a ajouté : « La politisation de la mise en œuvre de la Convention et l'exploitation de l'OIAC à des fins politiques compromettent la validité de la Convention ainsi que l'autorité de l'Organisation ».
Ambassadrice et représentante adjointe de l'Iran auprès des Nations Unies a souligné que toute recherche sur l'utilisation d'armes chimiques doit être impartiale, professionnelle, crédible et objective afin de prouver les faits et conduire à des conclusions fondées sur des preuves, et à cet égard, doit respecter strictement les dispositions et procédures dans le cadre juridique de la Convention, aucune dérogation à la Convention ne devrait être autorisée.
L'ambassadeur et représentant adjoint de l'Iran auprès des Nations Unies a salué la présentation du 100e rapport mensuel de la Syrie à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, le 16 mars 2022, sur les activités liées à la destruction des armes chimiques et de leurs installations de production sur le sol syrien.
Suivez-nous sur @Irnafrench Twitter
Votre commentaire