Les droits de l'homme ne sont qu'un instrument politique dans la boîte à outils européenne (Diplomate iranien)

Londres - IRNA – Réagissant aux positions interventionnistes des pays européens dans les affaires intérieures de l'Iran, l'ambassadeur d'Iran en Autriche a déclaré : « Les droits de l'homme ne sont qu'un outil dans votre boîte à outils politique. »

Selon l’IRNA, Abbas Bagherpour Ardakani publie ce samedi 17 décembre un message sur Twitter adressé aux Européens : « Avez-vous déjà convoqué le représentant du régime israélien pour ses crimes brutaux continus contre les enfants et les femmes ? Ou encore d'autre dont le gouvernement a exécuté 81 personnes en une seule journée ? »

Il a poursuivi : « Certainement pas, car les droits de l'homme ne sont qu'un outil dans votre boîte à outils politique ! »

L'ambassadeur de notre pays a terminé ce message avec le hashtag « double standard ».

Récemment, les pays européens en adoptant des positions interventionnistes inadmissibles et un double-standard ont imposé de nouvelles sanctions contre l'Iran sous prétexte des questions liées aux droits de l'homme et de la prétendue participation de l'Iran à la guerre en Ukraine.

Lundi dernier, le Conseil européen des ministres des Affaires étrangères a approuvé un nouveau paquet de sanctions visant 20 personnalités iraniennes et une institution sous prétexte de questions liées aux droits de l'homme. En outre, 4 personnalités iraniennes et 4 autres entités ont été ajoutées à la liste des sanctions de l'Union européenne sur la base des fausses allégations de participation de l’Iran à la guerre en Ukraine.

La RII répondra aux sanctions et à l’ingérence de l’Occident

Réagissant aux évolutions destructives, les Affaires étrangères de la République islamique d’Iran a mis en garde les États-Unis et leurs alliés européens contre tout recours de la pression dans les pourparlers sur la relance de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, affirmant que Téhéran entreprendra des mesures réciproques contre les sanctions et l’ingérence.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a également déclaré le vendredi, 16  décembre, que l'approbation de la résolution anti-iranienne à l'Assemblée générale des Nations Unies, proposée par le Canada et avec le soutien des pays européens et du régime sioniste, comme les années, précédentes reflète « l'hypocrisie et la ruse de ses parrains » et « manque de légitimité et de crédibilité ».

La résolution anti-iranienne du Canada, qui est présentée chaque année sous le prétexte des droits de l'homme, a été approuvée jeudi soir à l'Assemblée générale des Nations unies, même si le nombre de pays qui se sont prononcés contre et qui se sont abstenus a été supérieur à celui des pays qui ont voté pour.

Nasser Kanaani a dénoncé « l’instrumentalisation des institutions internationales », manière de faire pression sur la République islamique d'Iran (RII), la qualifiant d’exemple flagrant d’abus des concepts et des valeurs des droits de l’homme au prix de promouvoir « des objectifs politiques à courte vue ».

Le diplomate a pointé du doigt les parrains de la résolution qui violent eux-mêmes systématiquement et manifestement tous les principes fondamentaux des droits de l’homme, les exhortant à mettre fin à leur soutien au terrorisme économique de Washington contre la nation iranienne et à l’hébergement des groupuscules terroristes plutôt qu’à afficher de la fausse sympathie à l’égard des questions liées aux droits humains.

M.Kanaani, réitérant sur l’attachement de la RII à la promotion des droits de l’homme et au respect de ses obligations internationales, a dit son pays ouvert à s’engager dans un « dialogue constructif » et une coopération basée sur « le respect mutuel » et la justice, « sans aucune forme de discrimination et de fins politiques », avec tous les mécanismes internationaux légitimes et les pays intéressés par le renforcement et la protection réelle des droits de l'homme.

La résolution anti-iranienne sur les droits de l’homme du Canada a été approuvée par 80 voix pour, 29 voix contre et 65 abstentions jeudi soir 15 décembre, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Ce qui fait un total de 94 pays qui ont désapprouvé cette résolution.

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