Iravani, dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, au président du Conseil de sécurité des Nations unies Ishikane Kimihiro et au président de l'Assemblée générale des Nations unies Csaba Kőrösi à l'occasion de l'anniversaire de le lâche assassinat du lieutenant-général Haj Qassem Soleimani par le gouvernement américain, a écrit «le général de division Qasem Soleimani a été lâchement et délibérément assassiné lors d'une visite en Irak à la demande officielle du gouvernement irakien. Ce crime, perpétré par les forces américaines sur ordre direct du président de ce pays à l'époque, constituait un acte de terrorisme et une violation substantielle des obligations des États-Unis en vertu du droit international, entraînant leur responsabilité internationale».
Le général de division Qasem Soleimani a été lâchement et délibérément assassiné lors d'une visite en Irak à la demande officielle du gouvernement irakien. Ce crime, perpétré par les forces américaines sur ordre direct du président de ce pays à l'époque, constituait un acte de terrorisme et une violation substantielle des obligations des États-Unis en vertu du droit international, entraînant leur responsabilité internationale.
En outre, comme indiqué dans notre lettre datée du 3 janvier 2022 (S/2022/5), le régime israélien a également été impliqué dans un crime aussi odieux, et son implication a été officiellement reconnue par le chef du renseignement militaire de l'ancien régime israélien, qui a déclaré que "les services de renseignement israéliens ont joué un rôle" dans cet assassinat et l'a décrit comme "une réalisation" et l'un des deux assassinats significatifs et importants de son mandat. De plus, les États-Unis ont utilisé leur base aérienne de Ramstein en Allemagne ainsi que certaines de leurs bases militaires dans la région pour mener à bien cette opération terroriste, lit-on sur la lettre du diplomate iranien.
Compte tenu des graves conséquences de l'assassinat du général de division Qasem Soleimani pour la paix et la sécurité régionales et internationales, et malgré les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité reconnaissant que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables et que tous les auteurs, organisateurs, financiers et commanditaires d'actes terroristes les actes doivent être traduits en justice. Il est profondément préoccupant que le Conseil de sécurité des Nations Unies se soit vu interdire d'exercer ses fonctions pertinentes en vertu de la Charte des Nations Unies par l'auteur, les États-Unis. L'inaction du Conseil de sécurité ne fera qu'éroder sa crédibilité et son autorité déjà entamées, indique la lettre.
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