La liste noire comprendra les forces armées du CGRI, la force des volontaires Basij et la force al-Qods du CGRI.
Réuni à Strasbourg, en France, le Parlement a également appelé l'Union européenne à élargir ses listes de sanctions pour inclure de nombreuses personnes et entités, dont le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, le président Ebrahim Raïssi, le procureur général Mohammad Jafar Montazeri et 227 membres du parlement iranien.
Les membres du CGRI ou affiliés se verront interdire d'exercer toute activité économique et financière sur le territoire européen.
Dans la résolution, le Parlement européen a salué la préparation du Royaume-Uni à inclure le CGRI sur sa liste d'organisations terroristes et a appelé tous les pays partageant les mêmes idées à faire de même.
Jeudi, lors d'une conversation téléphonique avec le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a critiqué le comportement "émotionnel, imprudent, inapproprié et non professionnel" du Parlement européen, qui va à l'encontre de la rationalité et de la civilité politiques. Il a déclaré que le Parlement européen avait donné un coup de pied à l'Europe en votant pour demander à l'UE et à ses États membres de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran comme une organisation terroriste.
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