Selon le rapport d'Al Jazeera cité par l’IRNA, Peter Stano a déclaré : « Il y a un consensus dans l'Union européenne sur la nécessité de poursuivre les négociations et les contacts avec l'Iran ».
Auparavant, Enrique Mora, le secrétaire général adjoint du Service pour l'Action extérieure de l'Union européenne, avait déclaré dans une interview au journal allemand « International Politics » : « Nous voulons garder le JCPOA (l’acronyme anglais du Plan global d’action sur le nucléaire iranien de 2015) sur la table. Nous avons gardé tous les canaux ouverts, malgré toutes les difficultés. Nous pensons que le JCPOA est le seul moyen de traiter le problème nucléaire iranien et le seul moyen disponible pour nous. »
Le porte-parole de l'Union européenne a également demandé à la République islamique d'Iran de coopérer pleinement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Pendant ce temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a souligné plus tôt lors de la conférence des Nations Unies sur le désarmement à Genève que « le programme nucléaire de la République islamique d'Iran est totalement pacifique et le restera ». La République islamique d'Iran est déterminée, comme elle l'a montré jusqu'ici, à respecter pleinement ses obligations au titre de l'Accord de garanties généralisées.
Stano a également déclaré que ce qui est maintenant exigé de l'Iran, c'est une interaction et une coopération transparentes avec l'agence.
Après avoir signé le JCPOA en 2014 dans le but d'annuler les sanctions oppressives, l'Iran, en tant que pays responsable, a parfaitement exécuté ses obligations et cette question a toujours été confirmée dans les rapports de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
L'Iran a rempli toutes ses obligations au titre de cet accord jusqu'à un an après le retrait unilatéral des États-Unis du JCPOA afin de donner aux pays européens qui avaient promis de compenser les effets négatifs du retrait de Washington de l'accord, la chance tenir cette promesse, mais après l’échec des pays européens d’honorer leurs promesses, il a réduit en plusieurs étapes ses obligations en vertu du JCPOA. La réduction des obligations de l'Iran était basée sur les dispositions même de l'accord nucléaire (JCPOA).
Après avoir pris ses fonctions en janvier 2021, l'administration démocrate de Joe Biden a condamné l'action unilatérale de l'ancienne administration républicaine de son pays d’s’être retiré du pacte international avec l'Iran et le groupe 5+1, mais jusqu'à présent, elle n'a pris aucune mesure crédible pour compenser les mauvais comportements du passé.
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